Église Saint-Nicolas de Noircourt dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise fortifiée

Église Saint-Nicolas de Noircourt

  • 6 Rue de Rozoy
  • 02340 Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Église Saint-Nicolas de Noircourt
Crédit photo : Markus3 (Marc ROUSSEL) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 11 mai 1932

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L’église Saint-Nicolas, sise à Noircourt dans l’Aisne, est majoritairement bâtie en pierres blanches, les tourelles de façade et quelques raccords étant en brique. Elle a été édifiée en grande partie aux XVIe siècle pour le chœur et la base du donjon, puis au XVIIe siècle pour la nef et les parties hautes du donjon. Le donjon-clocher, posé sur un porche dont les ouvertures latérales sont obstruées, est renforcé par deux tourelles en encorbellement. La nef comporte au sud une chapelle formant croisillon de transept et munie de deux échauguettes à poivrières ; en vis‑à‑vis, une tour cylindrique s’appuie contre le mur gouttereau sud. On note aussi une échauguette à l’angle droit de la façade ouest et une tourelle nord pourvue d’une bretèche. Malgré ces campagnes successives, l’édifice conserve une grande homogénéité stylistique. Plusieurs phases de fortification s’y juxtaposent, depuis les éléments défensifs relativement symboliques de la chapelle latérale jusqu’aux tourelles du donjon-porche ; ces aménagements de la fin apparentée au XVIIe siècle rapprochent l’église d’autres exemples thiérachiens plus septentrionaux, comme Macquigny et Fontaine‑les‑Vervins. Avant la Révolution, le patronage de la cure appartenait au chapitre de Saint‑Laurent de Rozoy, qui exerçait le rôle de gros décimateur aux côtés de l’abbaye de Signy et du curé de la paroisse. Selon une déclaration du 20 octobre 1728, le curé percevait annuellement 345 livres de dîme, 50 livres pour 52 fondations d’obits, 30 livres de casuel, 12 quartels de froment et 12 de méteil de la ferme de Beaumont estimés 33 livres, et 35 livres pour la redevance de quatre jallois de terre à la solle (jalloi de 63 verges) et de trois pugnets de pré, soit un total de 493 livres. L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1932.

Liens externes