Église Saint-Nicolas de Pertuis dans le Vaucluse

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Nicolas de Pertuis

  • Rue Esquiche Coude
  • 84120 Pertuis
Église Saint-Nicolas de Pertuis
Église Saint-Nicolas de Pertuis
Église Saint-Nicolas de Pertuis
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Église Saint-Nicolas de Pertuis
Église Saint-Nicolas de Pertuis
Crédit photo : Bserin. - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise paroissiale Saint-Nicolas : classement par arrêté du 14 octobre 1911

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L'église paroissiale Saint-Nicolas, située à Pertuis dans le Vaucluse, était à l'origine une chapelle cimetériale citée dès 1198 et dépendante de l'église Saint-Pierre. Englobée par l'extension de l'agglomération, elle fut élevée au rang d'annexe paroissiale à la fin du XIIIe siècle et devint église paroissiale le 25 janvier 1398, lorsque le mobilier de Saint-Pierre y fut transféré après des dégradations subies lors des sièges de la fin du XIVe siècle. À cette date, l'édifice se composait d'une nef unique de trois travées voûtée d'ogives, étayée par de puissants contreforts extérieurs, d'un petit chœur polygonal et d'un sol en terre battue. Aux XVe siècle, six chapelles latérales furent édifiées entre les contreforts par des confréries : au sud, Saint-Antoine (1404), Sainte-Anne (1422) et Saint-Jacques (1427) ; au nord, Saint-Honorat et Sainte-Marte (1450), Saint-Sébastien (1467) et Saint-Éloi (1472). En mars 1482, les fonts baptismaux de Saint-Pierre furent enfin transférés à Saint-Nicolas. Au XVIe siècle, l'abbé de Montmajour et la communauté firent ajouter une quatrième travée à l'ouest de la nef, flanquée au sud d'une chapelle dite de l'abbé ou de Monseigneur. Après un tremblement de terre en 1535 qui provoqua l'effondrement partiel des voûtes, le maçon Jean Martin reconstruisit et agrandit le chœur et entreprit la construction d'un collatéral côté sud sur l'emplacement des chapelles latérales ; un projet symétrique au nord ne fut pas exécuté. L'interruption des travaux lors de l'invasion de la Provence par les armées de Charles Quint entraîna l'effondrement des voûtes non couvertes, puis les travaux reprirent en 1538 avec l'aide du maçon Jacques Jehan. La sacristie fut achevée en 1603 par Pascal et Claude Roland grâce au don de Barthélemy Thomassin, qui finança également, en 1606, la grande porte en noyer doublée de résineux. Entre la fin du XVIe et le milieu du XVIIe siècle, l'église prit sa physionomie actuelle avec la construction progressive des chapelles méridionales : la chapelle dite Sainte-Venture ou Sainte-Victoire en 1617, la chapelle du Rosaire en 1627, la chapelle consacrée à Saint-Honorat et Saint-Antoine en 1632, et la chapelle Saint-Raymond vers 1660, fondée par Esprit Ravely et couverte d'une coupole à lanternon. Les ogives de la nef principale furent reconstruites entre 1671 et 1685, comme l'attestent des chronogrammes gravés sur les clés de voûte. En 1877, la façade occidentale fut reconstruite et une tribune d'orgues y fut aménagée. L'orgue de l'église fait l'objet de mentions dès la fin du XVe siècle, et l'instrument le plus important connu fut construit par Pierre Marchand en 1601-1602 ; il comportait quatorze jeux, sept pédales au ton de douze pieds et avait coûté 1 800 livres. Cet orgue fut restauré en 1774-1775 par Duges, reconstruit en 1825 par Charles Gazeau et Jean-François Borme fils avec une composition précisée pour le grand-orgue et le récit, puis complété en 1857 par Goll. L'église Saint-Nicolas est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 14 octobre 1911. Le comte Victor Riqueti de Mirabeau y fut baptisé.

Liens externes