Église Saint-Nicolas de Pujols dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Nicolas de Pujols

  • Place Saint-Nicolas
  • 47300 Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Église Saint-Nicolas de Pujols
Crédit photo : Tomtomawais - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Nicolas : inscription par arrêté du 7 janvier 1926

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L'église Saint-Nicolas de Pujols, en Lot-et-Garonne, est implantée contre le rempart nord de la cité et a initialement participé à ses défenses. À l'origine une chapelle construite pour le château en 1457, elle est agrandie en collégiale après la fondation d'un chapitre en 1526, puis inaugurée en 1547. La destruction de l'ancienne paroisse Saint-Nicolas en 1561 entraîne le transfert du culte dans la collégiale, qui adopte alors ce vocable et voit l'installation d'un jubé surmonté d'une tribune séparant le choeur du reste de l'édifice. Progressivement, l'église perd ses fonctions militaires, même si des aménagements défensifs subsistent : le chemin de ronde nord est remplacé par une forte corniche à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle. Le clocher, établi dans l'ancienne porte de ville, et la toiture sont restaurés en 1822 par l'architecte Delbrel fils ; les contreforts et les voûtes du chœur ont été refaits au XIXe siècle. En 1880, l'abbé Gerbeau mène des fouilles sous le chœur et met au jour une crypte où étaient inhumés les seigneurs de Pujols. L'édifice devient la seule église paroissiale après le concordat de 1801 et est inscrit au titre des monuments historiques le 7 janvier 1926.

L'intérieur se compose d'un vaisseau unique se terminant à l'est par une abside polygonale, éclairée par cinq baies garnies de verrières figurant des personnages liturgiques. Le chœur et la nef sont couverts de voûtes sur croisées d'ogives avec liernes et tiercerons. Deux chapelles latérales ouvrent sur le transept ; elles sont surmontées de tribunes accessibles par des escaliers en colimaçon qui desservaient autrefois également le chemin de ronde. L'une des loges communiquait jadis avec un château démoli au XIXe siècle. La chapelle de gauche est dédiée à Notre-Dame, la chapelle de droite au Saint-Sacrement et reçoit un autel en bois provenant de l'église Sainte-Foy. Des ouvertures grillagées dans la première travée de la nef donnaient accès à la tribune du jubé. Sous le sanctuaire, la crypte a servi de lieu d'inhumation pour la seigneurie.

Le clocher, tour carrée massive accolée à l'extrémité de la nef et implantée dans l'ancienne porte de la ville, protège encore la percée vers l'extérieur ; son rez-de-chaussée est sans communication directe avec l'intérieur de l'église, un escalier à vis dit Saint-Gilles permet d'y accéder et le premier étage a pu servir de tribune. Le troisième étage abrite trois cloches, la plus récente ayant été mise en place en 1972.

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