Église Saint-Nicolas de Raray dans l'Oise

Patrimoine classé Patrimoine religieux Clocher en bâtière Eglise romane et gothique

Église Saint-Nicolas de Raray

  • 9-13 Rue Nicolas de Lancy 
  • 60810 Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Église Saint-Nicolas de Raray
Crédit photo : P.poschadel - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 28 novembre 1921

Origine et histoire de l'Église Saint-Nicolas

L'église Saint‑Nicolas est une église catholique paroissiale située à Raray, dans l'Oise, en région Hauts‑de‑France, sur le plateau du Valois entre Senlis et Verberie, à l'extrémité nord‑ouest du village, rue Nicolas‑de‑Lancy. Elle est adossée au mur d'enceinte du domaine du château de Raray, dont la plupart des éléments sont protégés, et jouxte l'ancien presbytère devenu mairie dont le portail de 1621 est inscrit aux monuments historiques. Petit édifice de style gothique flamboyant, il a probablement été reconstruit dans la première moitié du XVIe siècle, tandis que ses parties orientales réutilisent des structures plus anciennes. Le clocher en bâtière et la voûte de la chapelle Saint‑Joseph au rez‑de‑chaussée remontent au milieu du XIIe siècle. L'édifice a bénéficié d'une restauration complète à la fin du XIXe et au début du XXe siècle et a été classé monument historique par arrêté du 28 novembre 1921. Affiliée aujourd'hui à la paroisse Saint‑Rieul de Senlis, l'église accueille des messes certains dimanches entre mars et octobre et ouvre chaque premier samedi du mois de 10 h à midi.

Orientée légèrement de biais, l'église présente un plan globalement symétrique composé d'une nef de trois travées accompagnée de deux bas‑côtés, d'un chœur rectangulaire profond d'une seule travée et de deux chapelles latérales peu profondes. La chapelle nord est dédiée à la Vierge et la chapelle sud, plus ancienne et formant la base du clocher, est dédiée à saint Joseph. La nef, uniquement éclairée par les bas‑côtés à l'exception d'une grande fenêtre au‑dessus du portail occidental, est voûtée d'ogives et s'appuie sur des piliers ondulés à huit renflements caractéristiques du style flamboyant. Les voûtes, dont la clé de voûte du chœur est sexpartite, présentent des nervures prismatiques au profil flamboyant, des formerets et des arcs doubleaux qui retombent sur des fûts cylindriques engagés ou des culs‑de‑lampe sculptés. L'arc triomphal, d'une hauteur égale à celle des grandes arcades mais mouluré plus simplement, et divers aménagements irréguliers témoignent de reprises et d'anciennes structures intégrées au plan actuel. Les bas‑côtés, de moitié de la largeur de la nef et d'environ deux tiers de sa hauteur, ont une modénature plus sobre et des fenêtres généralement à deux lancettes trilobées surmontées d'un soufflet et de mouchettes, à l'exception de quelques baies atypiques. Le chœur, profond et atypique, combine une voûte sexpartite et des élévations irrégulières qui laissent penser à une réutilisation de maçonneries antérieures ou à une solution économique de voûtement. La chapelle de la Vierge paraît avoir été ajoutée en second lieu et se caractérise par des ogives au même profil que le reste de l'édifice et par des culs‑de‑lampe massifs.

La façade occidentale est dominée par un portail flamboyant richement sculpté où voussures ciselées de pampres, écusson à la clé, niches à dais gothiques et arcatures plaquées constituent l'essentiel de l'ornementation, tandis que la grande fenêtre haute ouvre la façade. Le clocher latéral, organisé en trois baies par face à l'étage de beffroi, est bâti en moellons avec pierre de taille pour les contreforts et les ouvertures, et présente une corniche de modillons et des chimères aux angles. Les élévations latérales et le chevet sont maçonnés en moellons avec des éléments de pierre de taille pour soubassement, contreforts et pourtours des baies ; le chevet, qui ne dépasse pas la hauteur des bas‑côtés, se distingue par une paroi en pans de bois remplie de tuiles disposées de façons variées.

Le mobilier comprend neuf éléments classés ou inscrits au titre des objets, parmi lesquels figurent notamment les fonts baptismaux en pierre du XIIIe siècle, octogonaux et classés depuis novembre 1912, ainsi qu'une grande dalle funéraire du XVIe siècle à effigie sculptée d'un chevalier, elle aussi classée. Trois statues en bois polychrome — une sainte Barbe du XVIIIe siècle et une Vierge à l'Enfant et un saint (Saint Roch ou Jacques) du XVIe siècle — ont été inscrites en mai 1996 et sont conservées au musée de l'Archerie et du Valois de Crépy‑en‑Valois, tandis que le Christ en croix de la nef reste in situ mais non protégé. Les peintures comprennent deux grands tableaux du XVIIIe siècle, l'Adoration des Mages et saint Simon Stock, inscrits en février 1993, ainsi que deux panneaux de polyptyque à double face datés de 1609 représentant la Visitation et la Circoncision d'une part, et l'Annonciation et l'Adoration des bergers d'autre part, classés depuis novembre 1912. Certaines inscriptions anciennes ont été étudiées, notamment une notice généalogique anciennement transcrite qui mentionne « Cy gist noble homme Mre de Ligny… lequel trespassa le 7 février 1515 », en lien avec la dalle funéraire. L'absence de prêtre résident et le décès du dernier célébrant régulier en 2019 ont entraîné la raréfaction des offices réguliers, sans empêcher la tenue d'Eucharisties dominicales saisonnières.

Liens externes