Église Saint-Nicolas à Givors dans le Rhône

Église Saint-Nicolas

  • 69700 Givors
Église Saint-Nicolas
Église Saint-Nicolas
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1820
Construction de l'église
1891-1893
Reconfiguration majeure
2020
Restauration des verrières
2025
Inscription du monument
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L’église Saint-Nicolas située place de l’église, sur la parcelle n° 94, figurant au cadastre section AT : inscription par arrêté du 31 janvier 2025

Personnages clés

Jacques Vanginaud Architecte-voyer de Givors, concepteur de l'église.
Nicolas-Joseph-Henri Bolot Maire de Givors et maître-verrier, mécène de la construction.
Joseph-Étienne Malaval Architecte lyonnais responsable de la reconfiguration de l'église.

Origine et histoire

L’église Saint-Nicolas, située au 1 rue de l’Église à Givors (Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes), a été édifiée en 1820 sur les plans de Jacques Vanginaud, architecte-voyer de la ville. Nicolas-Joseph-Henri Bolot, maire de Givors de 1815 à 1827 et maître-verrier, offrit le terrain et les fonds nécessaires à sa construction, motivée par l’insuffisance des églises antérieures pour accueillir la population. Monument de style gréco-romain, l’édifice a fait l’objet d’une importante reconfiguration entre 1891 et 1893 sous la direction de l’architecte lyonnais Joseph-Étienne Malaval, élève de Clair Tisseur. Certaines verrières ont fait l’objet de restaurations à partir de 2020 par l’atelier Thomas Vitraux de Valence. Si dix-sept verrières avaient été protégées comme objets mobiliers en avril 1991, l’ensemble de l’édifice a été inscrit en janvier 2025.

Le mobilier de l’église constitue un riche ensemble de vitraux du XIXe siècle ; on y trouve notamment Saint-Louis sur le parvis de Saint-Denis (Champigneulle, Bar‑le‑Duc, 1880), La Cène : Jésus et Jean (Bégule, Lyon, 1888), Saint-Claude portant une chasse (auteur inconnu, milieu du XIXe siècle), Saint‑François d’Assise et Saint‑André (Émile Thibaut, Clermont‑Ferrand, 1868 et 1867), Saint‑Henri Roi de Germanie (Maréchal et Gugnon, Metz, 1846) et La Sainte Famille : Fuite en Égypte (Barrelon et Veyrat, 1859). Le sanctuaire conserve également quatre tableaux d’atelier remarquables : Le Christ guérissant l’aveugle‑né de Daniel Sarrabat (classé monument historique), L’Adoration des bergers d’Henri Houyez (1626, classé monument historique), Le Christ mourant de Pierre‑Charles Jombert (1787) et L’Adoration des mages de Joseph Vivien (XVIIe siècle).

Liens externes