Première mention écrite 1381-1382 (≈ 1382)
L'église est citée dans le pouillé de l'archevêché d'Auch.
XIVe siècle
Destruction du château fort
Destruction du château fort XIVe siècle (≈ 1450)
Un château fort est détruit, ses matériaux sont réutilisés pour l'église.
1626-1627
Utilisation fortifiée
Utilisation fortifiée 1626-1627 (≈ 1627)
L'église est utilisée comme réduit fortifié pendant les guerres de Religion.
2e quart XVIe siècle
Reconstruction de l'église
Reconstruction de l'église 2e quart XVIe siècle (≈ 1637)
L'église est reconstruite vers 1530 sur les ruines d'une église romane.
1652
Bataille commémorée
Bataille commémorée 1652 (≈ 1652)
Une bataille a lieu, commémorée par une procession à la Saint-Joseph.
XIXe siècle
Restauration majeure
Restauration majeure XIXe siècle (≈ 1865)
D'importantes réparations sont effectuées au niveau de la voûte de la nef et du chœur.
1978
Classement historique
Classement historique 1978 (≈ 1978)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (cad. AB 149) : classement par arrêté du 22 février 1978
Personnages clés
Saint Orens
Saint patron de l'église, dont des reliques sont conservées dans une châsse d'argent du XVIIIe siècle.
Saint-Louis
Saint patron de l'église, associé à Saint Orens.
Origine et histoire de l'Église Saint-Orens-et-Saint-Louis
L'église Saint-Orens-et-Saint-Louis de Miradoux, dans le Gers, est un édifice du XVIe siècle où les traditions gothiques de la construction sont conservées tandis que le décor présente des influences italianisantes. De plan méridional, elle comporte une nef unique voûtée d'ogives en trois travées, des chapelles latérales contrebutant le vaisseau central et un chœur pentagonal percé de larges verrières. L'édifice a été reconstruit vers 1530 sur les ruines d'une église romane, probablement en réutilisant les matériaux et l'emplacement d'un château fort détruit au XIVe siècle. Dans l'angle sud de la façade occidentale se dresse un clocher carré inachevé, formé à partir du donjon qui conserve son escalier en colimaçon et ses meurtrières. La façade ouest s'ouvre par un portail de style Renaissance, orné d'un fronton et d'une niche à coquilles, qui témoigne de l'influence italienne tout en gardant des éléments médiévaux. Le pouillé de l'archevêché d'Auch mentionne l'église en 1381-1382, et un texte de 1626-1627 indique qu'elle fut utilisée comme réduit fortifié pendant les guerres de Religion. D'importantes réparations ont été effectuées au XIXe siècle, notamment au niveau de la voûte de la nef et du chœur. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1978. À l'intérieur, la chaire est placée à gauche de la nef et le maître-autel ainsi que le tabernacle du chœur sont en marbre blanc et rose. Les vitraux de l'abside mettent en scène la Crucifixion : au centre le Christ aux liens, à gauche la Vierge, à droite saint Jean, au sommet Dieu le Père et le Saint-Esprit ; la partie supérieure représente, de gauche à droite, sainte Félicité avec ses sept fils, sainte Anne et sainte Candide, et la partie inférieure figure, de gauche à droite, saint Pierre, saint Orens et saint Antoine le Grand. Une châsse d'argent du XVIIIe siècle renferme des reliques de saint Orens ; est également conservé un boulet de canon provenant de la bataille de février-mars 1652, souvenir commémoré par une procession à la Saint-Joseph. Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques un tableau de la Vierge à l'Enfant datant du XVIIe siècle et un tableau représentant saint Martin partageant le manteau datant du XVIIIe siècle.