Église Saint-Orien de Meslay-le-Grenet dans l'Eure-et-Loir
Patrimoine classéPatrimoine religieuxEglise romane et gothique
Église Saint-Orien de Meslay-le-Grenet
2 Rue Saint-Orien
28120 Meslay-le-Grenet
Crédit photo : Lucien Bégule (1848–1935) Autres noms Nom de naiss - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
…
2000
XIIe siècle
Construction de la nef
Construction de la nef XIIe siècle (≈ 1250)
La nef principale présente des maçonneries datant de cette période.
XVe siècle
Peintures murales
Peintures murales XVe siècle (≈ 1550)
Création d'une danse macabre et d'autres fresques sur les murs de la nef.
XVIe siècle
Ajout du collatéral
Ajout du collatéral XVIe siècle (≈ 1650)
Ajout du collatéral et refonte de la charpente du vaisseau principal.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 27 décembre 1913
Personnages clés
Paul-Alfred Colin
Restaurateur des fresques en 1865.
Camille Marcille
Restaurateur des fresques en 1865.
Orens d'Auch
Confesseur du Ve siècle et saint patron de l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Orien
L’église Saint-Orien est située à Meslay-le-Grenet, dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Le monument est classé au titre des monuments historiques depuis le 27 décembre 1913. La nef principale présente des maçonneries paraissant dater du XIIe siècle, tandis que le collatéral a dû être ajouté au XVIe siècle. C’est à cette période de transformation que furent exécutées les piles prismatiques à chapiteaux sculptés et que la charpente du vaisseau principal fut refaite; la décoration picturale semble également provenir de ces aménagements. Peintes sur deux murs de la nef, des peintures murales comprennent une exceptionnelle danse macabre attribuée à la fin du XVe siècle, ainsi que des scènes du Dit des Trois morts et des trois Vifs et de la Passion du Christ. La danse macabre, découverte en 1864, a été mise en valeur en 1979. En 1865, Paul-Alfred Colin et Camille Marcille ont été chargés de restaurer les fresques, leur intervention ayant suscité une polémique sur les choix artistiques. Sur le mur sud, l’affrontement entre la Mort et les hommes commence au registre inférieur par les représentations du pape et de l’empereur et se termine, au revers de la façade, par l’enfant, l’usurier et l’ermite. Le texte d’accompagnement, un poème rédigé en 1376, demeure bien lisible. Au registre supérieur, le Dit des Trois morts et des trois Vifs raconte l’aventure de trois jeunes fous conduits à la repentance. Parmi les détails notables figure la représentation de la Mort emportant un nouveau-né. L’église Saint-Orien dépend de la paroisse Notre-Dame-du-Combray, rattachée au doyenné du Perche. Le vocable Saint-Orien renvoie à Orens d’Auch, confesseur du Ve siècle vénéré en Gascogne au Moyen Âge et patron paroissial de Meslay-le-Grenet; on retrouve également son nom à Villiers-Saint-Orien.