Origines romanes XIIe siècle (≈ 1250)
Traces de l'église romane initiale encore visibles.
XIVe siècle
Dommages durant la guerre
Dommages durant la guerre XIVe siècle (≈ 1450)
L'église a été mutilée lors de la guerre de Cent Ans.
1600
Réparations provisoires
Réparations provisoires 1600 (≈ 1600)
Première série de réparations après les dommages.
1668
Restauration
Restauration 1668 (≈ 1668)
Première phase de restauration après l'effondrement.
1670
Suite des restaurations
Suite des restaurations 1670 (≈ 1670)
Seconde phase de restauration.
4e quart XVIe siècle
Début de la reconstruction
Début de la reconstruction 4e quart XVIe siècle (≈ 1687)
Campagne de reconstruction après les guerres de Religion.
XVIIe siècle
Reconstruction majeure
Reconstruction majeure XVIIe siècle (≈ 1750)
L'église s'effondre, reconstruction avec un nouvel édifice.
1759
Travaux supplémentaires
Travaux supplémentaires 1759 (≈ 1759)
Nouveaux travaux de restauration.
1840
Restauration moderne
Restauration moderne 1840 (≈ 1840)
Début des restaurations modernes.
1858
Suite des restaurations
Suite des restaurations 1858 (≈ 1858)
Poursuite des travaux de restauration.
1863
Fin des restaurations
Fin des restaurations 1863 (≈ 1863)
Dernière phase de restauration enregistrée.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Palais (cad. A 584) : inscription par arrêté du 26 mai 1986
Personnages clés
Nanglard
Historien mentionnant la démolition partielle par les Protestants.
Origine et histoire de l'Église Saint-Palais
L'église Saint-Palais témoigne de l'évolution des modes de construction des édifices religieux au fil du temps. Des traces de l'église romane du XIIe siècle sont encore lisibles, mais l'édifice actuel résulte principalement d'une longue campagne de reconstruction menée de la fin du XVIe siècle à la fin du XVIIe siècle. Pour cette reconstruction, un parti gothique a été retenu. Sa fondation semble remonter au Moyen Âge et l'église était autrefois rattachée au diocèse de Saintes. L'édifice a été mutilé lors de la guerre de Cent Ans et des guerres de Religion ; selon Nanglard, il aurait été en grande partie démoli par les Protestants. Au XVIIe siècle, l'église s'est effondrée, ne laissant que le clocher et la travée de chœur. Un nouvel édifice fut alors bâti dans le prolongement du chœur et une nouvelle façade, fermant vers l'ouest l'ancien chœur roman, fut édifiée. Du côté sud de la place, le socle d'une croix hosannière, surmontée d'une croix plus récente, marque l'emplacement de l'ancien cimetière. L'édifice a fait l'objet de réparations provisoires en 1600 puis de restaurations en 1668, 1670, 1759, 1840, 1858 et 1863.