Début construction tour 9 mai 1557 (≈ 1557)
Début de la construction de la tour carrée décalée par rapport à la nef.
1er quart XVIe siècle
Construction de l'église
Construction de l'église 1er quart XVIe siècle (≈ 1625)
Édification de l'église sur un plan rectangulaire avec une abside à cinq pans.
XVIIe siècle
Ajout de mobilier
Ajout de mobilier XVIIe siècle (≈ 1750)
Ajout d'un bénitier sur pied et de fonts baptismaux.
1942
Classement historique
Classement historique 1942 (≈ 1942)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 26 mars 1942
Personnages clés
Saint Parres
Saint patron de l'église, également connu sous le nom de saint Patrocle.
Lerouge
Personnage associé à une dalle remarquable dans l'église.
Origine et histoire de l'Église Saint-Parres
L'église Saint-Parres, dédiée à saint Parres (saint Patrocle), se trouve à Saint-Parres-aux-Tertres, dans l'Aube. Elle est construite au XVIe siècle sur un plan rectangulaire, avec une abside à cinq pans en saillie. La nef compte cinq travées et l'ensemble de l'édifice est voûté. Une tour carrée, dont la construction a commencé le 9 mai 1557, est décalée par rapport à la façade et à la nef. L'église conserve un important mobilier d'époque, notamment plusieurs statues du XVIe siècle : deux Vierges à l'Enfant (l'une en calcaire polychrome de l'école champenoise, l'autre en chêne), ainsi que des statues en calcaire ou en chêne polychrome représentant sainte Maure, saint Augustin, saint Menge, saint Nicolas et saint Parres. On trouve également un bénitier sur pied et des fonts baptismaux datés du XVIIe siècle. Une série de dix sarcophages en calcaire remonte au IIIe siècle. Parmi les éléments remarquables figurent la dalle de Lerouge, des chasses — dont la chasse de saint Parre — et un vitrail représentant l'apparition de la Vierge. L'église fut le siège d'une paroisse placée à la collation de l'évêque, comprenant notamment les succursales ou dépendances de Bouranton, Argetolle, Bellay (qui possédait une chapelle), Maison-Mercier et Villechétif (qui possédait également une chapelle). Le curé portait le titre de prêtre cardinal. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1942.