Église Saint-Paul de Hyères dans le Var

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane Art gothique tardif

Église Saint-Paul de Hyères

  • Place Saint-Paul
  • 83400 Hyères
Église Saint-Paul de Hyères
Église Saint-Paul de Hyères
Église Saint-Paul de Hyères
Église Saint-Paul de Hyères
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Église Saint-Paul de Hyères
Église Saint-Paul de Hyères
Crédit photo : Denis Biette - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XVe siècle
Reconstruction partielle
XVIe siècle
Nouvelle église gothique
XVIIIe siècle
Rénovation du portail
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Paul, y compris son escalier d'accès (cad. A 912) : classement par arrêté du 12 juin 1992

Personnages clés

Alphonse Ier Comte de Provence ayant mentionné l'édifice en 1182.

Origine et histoire de l'Église Saint-Paul

L'église Saint-Paul, dite aussi collégiale Saint-Paul d'Hyères, est une ancienne collégiale située à Hyères, dans le Var. Une charte de 1056 évoque une église Saint-Paul dont aucun vestige connu ne subsiste ; la première mention de l'édifice actuel figure dans un acte de 1182 d'Alphonse Ier, comte de Provence. L'édifice fut érigé en collégiale en 1572, date probable d'une reconstruction importante, et son clocher pourrait dater du XVIIe siècle. En 1784, son mauvais état incite à envisager le transfert de la paroisse à l'église des Cordeliers ; le narthex est alors partiellement reconstruit et son entrée réorientée vers la place. Pendant la Révolution, la collégiale devient paroisse constitutionnelle, puis temple décadaire, et accueille le culte de la déesse Raison, ce qui en fait l'un des temples du jacobinisme. La paroisse est transférée à l'église Saint-Louis en 1842. Selon une tradition liée aux Templiers, après la suppression de l'Ordre en 1312 ses biens auraient été remis aux chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et la légende veut que le trésor des Templiers soit caché sous la collégiale. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juin 1992, l'édifice abrite une exposition permanente d'ex‑votos : 432 petits tableaux votifs inventoriés représentant chacun une scène de la vie quotidienne confrontée à un péril, témoignage d'un intérêt historique et iconographique pour la Provence ; une partie de ces ex‑votos provient de la chapelle Notre‑Dame‑de‑Consolation détruite lors du débarquement de Provence le 15 août 1944. Sur le plan architectural, la collégiale conserve une nef unique du XIIe siècle, partiellement reconstruite au XVe siècle dans un gothique tardif, et des vestiges du premier édifice en roman provençal. Au XIIIe siècle, elle est intégrée à un rempart dont la porte Saint‑Paul devient l'entrée principale. Vers la fin du XVIe siècle, une nouvelle église de style gothique rayonnant, au plan irrégulier, est édifiée et s'adosse à l'ancienne église romane, devenue narthex ; l'édifice se termine par une abside à trois pans et se subdivise en cinq travées éclairées par des fenêtres flamboyantes. Le portail actuel, d'aspect Renaissance, est construit entre 1787 et 1789, tandis qu'une tour carrée de style roman, ouverte en plein cintre, domine l'ensemble. Au XIXe siècle, une porte et un escalier sont aménagés face à la rade pour faciliter l'accès depuis la ville basse.

Liens externes