Eglise Saint-Perdufle (Saint-Perdou) de la Masse dans le Lot

Eglise Saint-Perdufle (Saint-Perdou) de la Masse

  • 46150 aux Junies
Eglise Saint-Perdufle Saint-Perdou de la Masse
Eglise Saint-Perdufle Saint-Perdou de la Masse
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Eglise Saint-Perdufle Saint-Perdou de la Masse
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise de la Masse, y compris les peintures murales (cad. C 953) : inscription par arrêté du 18 octobre 1971

Origine et histoire

L'église Saint-Perdufle (Saint-Perdou) de La Masse est une église catholique d'architecture romane située dans la petite bastide de La Masse, sur la commune des Junies, dans le département du Lot. Selon une tradition ou hypothèse, elle aurait été édifiée sur les restes d'une mosquée liée à l'invasion sarrasine. L'édifice est généralement daté de la fin du XIIe siècle ou du XIIIe siècle et a été remanié après la guerre de Cent Ans, à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, notamment par l'ouverture d'un portail au nord et la réalisation d'un décor peint. Les peintures murales à la détrempe, datées du début du XVIe siècle et découvertes en 1966, ont été classées au titre des objets des monuments historiques le 18 novembre 1978. La façade occidentale a été reconstruite à l'époque moderne, probablement au XVIIIe siècle. L'église, inscrite au titre des monuments historiques le 18 octobre 1971, est un édifice à vaisseau unique dont la nef est charpentée, le chœur voûté en berceau plein cintre et le chevet plat.

Sur le mur sud s'étend une frise représentant le défilé des Sept péchés capitaux avançant vers la gueule béante du Léviathan ; chaque péché est monté sur un animal réel ou imaginaire et l'ensemble est relié par une grande chaîne tirée par un diable. L'orgueil y apparaît comme un homme riche sur un lion tenant un faucon, l'avarice comme un personnage monté sur un blaireau portant des bourses, la luxure comme une courtisane sur un bouc se mirant dans un miroir, l'envie comme un homme attiré par un objet précieux montré par un diable, la gourmandise comme une figure montée sur un porc, la colère comme un jeune homme sur un léopard se perçant la poitrine, et la paresse ferme le cortège montée sur un âne, suivie d'un démon jaune qui la fouette. La scène est encadrée en bas par une bande rouge entre deux filets noirs et en haut par une bande ocre jaune également séparée par des filets noirs ; au soubassement figure une représentation d'un évêque accompagné de deux personnages.

En regard, sur le mur nord, subsistent des scènes de la Passion du Christ : le baiser de Judas et la flagellation, entourées de bandes colorées et destinées à rappeler que la souffrance du Christ rachète les péchés du monde. Ces images, qui faisaient autrefois partie d'une Passion peinte sur l'ensemble du mur, ont été partiellement détruites lors du percement réalisé pour l'installation des fonts baptismaux au XVIIe siècle. Un retable du XVIIe siècle occupe le fond de l'église et a été mis en valeur par un décor peint au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Parmi le mobilier, la chaire à prêcher, le placard et la cuve baptismale, ainsi que le buste-reliquaire d'un saint évêque, sont inscrits au titre des objets des monuments historiques respectivement les 15 octobre 1981, 24 mai 1989 et 26 mai 1995.

Liens externes