Première mention 1096 (≈ 1096)
Une église Saint-Pierre est mentionnée à l'emplacement du cimetière.
1397
Nouvel édifice
Nouvel édifice 1397 (≈ 1397)
Construction d'un nouvel édifice pour remplacer l'église précédente.
1573
Destruction par les Religionnaires
Destruction par les Religionnaires 1573 (≈ 1573)
L'édifice est ruiné par les Religionnaires.
1603
Début nouvelle construction
Début nouvelle construction 1603 (≈ 1603)
Début de la construction d'une nouvelle église au centre de la ville.
1677
Achèvement de l'église
Achèvement de l'église 1677 (≈ 1677)
L'église est achevée après des travaux s'étendant entre 1635 et 1677.
1738
Effondrement du clocher
Effondrement du clocher 1738 (≈ 1738)
Le clocher s'effondre, entraînant la voûte et provoquant la mort de 97 personnes.
1740-1749
Reconstruction du clocher
Reconstruction du clocher 1740-1749 (≈ 1745)
Le clocher est rebâti à droite de l'entrée et le mur de façade entièrement refait.
1963
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1963 (≈ 1963)
L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade occidentale (cad. A 753) : inscription par arrêté du 12 juillet 1963
Personnages clés
Estienne Giral
Architecte responsable de la reconstruction du clocher et de la façade entre 1740 et 1749.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre-aux-Liens
L'église Saint-Pierre, située à Gignac dans l'Hérault, est une église catholique. Une église Saint-Pierre, établie à l'emplacement du cimetière, est mentionnée dès 1096 et fut remplacée par un nouvel édifice en 1397. Cet édifice fut ruiné en 1573 par les Religionnaires. Après les troubles, les consuls décidèrent d'une remise en état puis, jugeant l'ouvrage insuffisant, entreprirent en 1603 la construction d'une nouvelle église au centre de la ville, à l'emplacement dit "la Camarerie". Selon d'autres mentions, la construction s'étendrait entre 1635 et 1677 ; l'édifice fut achevé en 1677. Dans son état ancien, l'église présentait une tour-clocher très élevée, placée à gauche de l'entrée et surmontée d'une haute flèche ; ce clocher s'effondra le 7 décembre 1738, entraînant la voûte et provoquant la mort de 97 personnes. La reconstruction fut décidée immédiatement : le clocher fut rebâti à droite de l'entrée et le mur de façade entièrement refait. Ces travaux, confiés à l'architecte Estienne (ou Etienne) Giral, maître des ouvrages royaux de la ville et de la sénéchaussée de Montpellier, se déroulèrent entre 1740 et 1749 (certaines sources indiquent 1740-1745). La façade, d'ordonnance très simple, présente une porte axiale en plein cintre encadrée de pilastres, surmontée au premier étage d'une grande baie à arc surbaissé, deux chaînes à refends marquant l'emplacement des murs longitudinaux de la nef et un grand fronton triangulaire couronnant l'ensemble. L'édifice se compose d'une nef unique, encadrée de chapelles latérales et terminée par un chevet polygonal. La porte d'entrée, située dans le mur du fond, est suivie d'un porche intérieur sur piliers qui sert de support à la tribune du fond. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques en 1963.