Eglise Saint-Pierre à Mornac-sur-Seudre en Charente-Maritime

Eglise Saint-Pierre

  • 17113 Mornac-sur-Seudre
Eglise Saint-Pierre
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Eglise Saint-Pierre
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Transept et choeur : classement par arrêté du 25 novembre 1948 ; Nef : inscription par arrêté du 3 mars 1952

Origine et histoire

L'église Saint-Pierre, située à Mornac-sur-Seudre en Charente-Maritime, est un édifice roman relevant du diocèse de La Rochelle et Saintes. Elle s'inscrit dans un tissu urbain en grande partie hérité du Moyen Âge et occupe un site où des vestiges mérovingiens ont été mis au jour. Des sarcophages et un cimetière mérovingiens découverts lors de fouilles autour de l'église sont exposés près du chevet et du mur nord. La date de fondation de l'édifice actuel est incertaine et pourrait remonter au Xe ou au XIe siècle; il succède à une église mérovingienne dont des vestiges subsistent. L'église fut longtemps un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Ruf de Valence ou de l'abbé de Valence. Élevée aux XIe puis XIIe siècles, elle a connu des campagnes de travaux au XIIe qui lui donnent en grande partie son aspect actuel. L'édifice, de plan en croix latine, comporte une nef de quatre travées (datées du XIIe et du XVe siècle), un transept du XIe siècle flanqué de deux absidioles et un chœur achevé entre le XIe et le XIIIe siècle par une abside en cul-de-four. La façade occidentale a été remontée au XIVe ou au XVe siècle selon les sources ; elle s'ouvre par un portail mouluré en cintre brisé, flanqué à droite d'une niche trilobée et surmonté d'une baie étroite. Du côté nord, la nef conserve l'ouverture d'une porte mérovingienne et l'extérieur montre les restes d'un portail roman du XIe siècle. À l'intérieur, les colonnes du XIIe siècle ont été reprises en partie au XVe pour recevoir les amorces d'ogives destinées à une voûte inachevée; ces croisées d'ogives furent détruites en 1837 et remplacées successivement par une voûte cintrée puis par un plafond en plâtre, la nef étant aujourd'hui couverte d'une charpente apparente. La croisée du transept était coiffée d'une coupole ovoïde sur trompes, surmontée d'un clocher roman et d'une flèche moderne ; un incendie en 1943 a détruit la coupole et la flèche. Le clocher, qui avait été reconstruit au XVe siècle après sa destruction pendant la guerre de Cent Ans, a été réparé après la guerre mais sa partie supérieure a été réinterprétée et dotée de baies carrées ; la flèche en ardoise n'a pas été remontée. Par arrêté municipal du 1er septembre 2009, l'accès au clocher a été interdit en raison de l'effondrement d'une partie de sa structure supérieure et, au 26 avril 2019, cet accès n'était toujours pas autorisé. Le transept présente une coupole barlongue sur trompes, plan rare en Saintonge, et ses croisillons sont voûtés en berceau brisé, prolongés par des absidioles. L'abside se distingue par de grandes arcades en plein cintre portées par colonnettes aux chapiteaux sculptés de motifs végétaux, animaliers ou géométriques; elle conserve, bien que très dégradées, des traces de fresques du XIIe siècle représentant un Christ en majesté et un cavalier nimbé. Les murs de la nef, du transept et d'une partie du chœur conservent également des vestiges d'une litre funéraire peinte au XVIIe siècle pour un seigneur de Mornac. À l'extérieur, le chevet, caractéristique du roman saintongeais, s'organise en trois registres horizontaux séparés par des cordons et s'achève par une corniche à modillons ornés d'animaux et de visages; de nombreuses arcades et colonnettes ont toutefois perdu leur décoration. Le chœur et le transept sont classés au titre des monuments historiques depuis 1948 et la nef est inscrite depuis 1952.

Liens externes