Église Saint-Pierre d'Auxerre dans l'Yonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance

Église Saint-Pierre d'Auxerre

  • Ruelle Saint-Pierre
  • 89000 Auxerre
Église Saint-Pierre dAuxerre
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Église Saint-Pierre dAuxerre
Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Pierre avec le portail d'entrée : classement par liste de 1862

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre ou Saint-Père, également connue sous les noms de Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Saint-Pierre-du-Bourg, Saint-Pierre-en-Vallée ou Saint-Pierre-du-Pont, est une église catholique d'Auxerre relevant de l'archidiocèse de Sens-Auxerre, dans le département de l'Yonne. Elle se situe au cœur de l'ancien Auxerre, en dehors de l'enceinte du IIIe siècle mais incluse dans celle du XIe siècle ; le portail principal de l'ancienne communauté religieuse s'ouvre en bas de la rue Joubert, près de la rue du Pont. Le site a été occupé par un lieu de culte dédié à saint Pierre au moins depuis le VIe siècle, et des fouilles menées en 2007 sur le côté nord-ouest ont montré une continuité d'occupation jusqu'à la fin de la période mérovingienne. Saint-Pierre est mentionnée comme basilique dans le règlement liturgique d'Aunaire, évêque d'Auxerre, et apparaît encore dans des documents épiscopaux postérieurs, dont une donation de Didier et la constitution de Tétrice. Un cimetière s'installe aux abords occidentaux aux VIIIe et IXe siècles et se rapproche ensuite de l'édifice. Vers le milieu du VIIIe siècle l'église subit des dommages lors des invasions sarrasines et devient par la suite une collégiale de chanoines aux VIIIe et IXe siècles. Le monastère Saint-Pierre est mentionné en 1086 ; en 1107 l'évêque Humbaud restaure l'église et y installe des chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin. L'évêque Hugues de Mâcon attribue l'église Notre-Dame de Quenne aux chanoines, puis vers 1170 l'évêque Guillaume de Toucy transforme le chapitre en abbaye sous le nom de Saint-Pierre-en-Vallée pour la distinguer d'une autre église Saint-Pierre située dans l'enceinte. Au XVIe siècle, alors que plusieurs abbayes du diocèse sont en difficulté, une réforme est engagée et le procureur du roi obtient en 1548 un arrêt exigeant des mesures ; le même épisode conduit l'évêque François de Dinteville II à nommer deux chanoines réguliers chargés de la réforme, dont Laurent Petifout. Laurent Petifout est par la suite cité comme grand archidiacre sous l'épiscopat de La Bourdaisière et intervient pendant les troubles des guerres de religion pour enquêter notamment sur le devenir des reliques de saint Vigile dispersées après la profanation de Notre-Dame-La-D'Hors en 1567 ; il récupère une partie des reliques que l'évêque Jacques Amyot place ensuite dans une châsse sur l'autel. En 1589 Petifout co-signe une attestation d'absolution "ad cautelam" pour l'évêque Amyot, et il participe plus tard à la délégation qui félicite l'évêque lors de sa réintégration. À partir de 1630 les habitants de la paroisse prennent en charge la reconstruction de l'église ; les travaux, menés par les maîtres-maçons Isaac Gillot, Blaise Chiriot et Laligne, s'achèvent entre 1658 et 1665. L'édifice est rebâti sur un plan rectangulaire avec chevet circulaire ; le vaisseau mesure 58,80 m de longueur et la voûte atteint 20,45 m de hauteur. Le portail, percé de trois portes et de fenêtres, superpose les ordres ionique, corinthien et composite et est surmonté d'un édicule ; à droite du chœur se dresse une tour carrée commencée en 1530, vestige de l'ancien édifice et de style ogival flamboyant. Le chœur et les bas-côtés sont achevés en 1623 et les trois nefs après 1630 ; la nef actuelle, inaugurée en 1894, remplace une nef des XIIe et XIIIe siècles détruite en 1891. En 1838 la paroisse Saint-Pierre est la première à être agrégée à l'Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires de Paris et ouvre le registre d'inscription des communautés affiliées. La poétesse Marie Noël fréquenta cette paroisse et y reçut ses obsèques en 1967. La façade, due à Jean Métezeau et datée de la fin du XVIe siècle, adapte aux édifices cultuels le principe de la superposition vitruvienne des trois ordres et constitue une synthèse tardive des formes classiques et du gothique flamboyant, perceptible notamment dans les arcs-boutants ajourés, les baies sous arcs brisés et les remplages curvilignes. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis la liste de 1862. Parmi les vues et documents associés figurent des images de la façade ouest, du portail de la rue Joubert, de la nef et du chœur, ainsi que des représentations et archives photographiques telles que la Porte Saint-Pierre par Albany E. Howarth.

Liens externes