Église Saint-Pierre d'Éraville à Éraville en Charente

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise romane

Église Saint-Pierre d'Éraville

  • Ouche du Bourg 
  • 16120 Bellevigne
Église Saint-Pierre dÉraville
Église Saint-Pierre dÉraville
Église Saint-Pierre dÉraville
Église Saint-Pierre dÉraville
Église Saint-Pierre dÉraville
Crédit photo : rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1600
1700
1800
1900
2000
2e moitié XIIe siècle
Construction initiale
XVIe siècle
Reconstruction façade
XVIIe siècle
Restauration église
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Pierre (cad. B 526) : inscription par arrêté du 31 mai 1965

Personnages clés

Albert Entrepreneur responsable des restaurations entre 1857 et 1866
Raymond Architecte ayant dirigé les restaurations au XIXe siècle

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre, située à Éraville dans le département de la Charente, se trouve au sud‑est du village. L'édifice, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 31 mai 1965, remonte au XIIe siècle et a probablement remplacé un bâtiment plus ancien, puis subi divers remaniements et reconstructions. De plan rectangulaire, il comprend une nef unique couverte par un plafond en bois et une abside semi‑circulaire ornée de sept arcades aveugles à cintres surbaissés, qui reposaient sur des colonnes circulaires aujourd'hui disparues. Les murs ont été reconstruits, mais le mur sud conserve des vestiges d'arcatures ; les colonnettes des fenêtres portent des chapiteaux sculptés. La façade occidentale s'ouvre sur un portail à arc brisé, sans doute remanié au XIIIe siècle, à deux voussures sur colonnettes à chapiteaux sculptés ; deux colonnes à chapiteaux encadrent le portail et s'élèvent jusqu'à la corniche, au‑dessus de laquelle subsistent des traces de cinq arcatures. L'étage supérieur de la façade a été reconstruit au XVIe siècle. Des sculptures anciennes, probablement d'époque mérovingienne ou carolingienne, ont été réemployées dans l'édifice. Selon George, l'abside daterait du milieu du XIIe siècle et la façade du troisième quart du même siècle ; l'église aurait été restaurée au XVIIe siècle et la nef remontée à une époque non précisée. L'ensemble a été restauré entre 1857 et 1866 par l'entrepreneur Albert, sous la direction de l'architecte Raymond, alors à Jarnac. Le bâtiment présente un style composite associant des éléments romans et gothiques et se signale par son clocher‑mur.

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