Dommages de guerre Fin de l'été 1918 (≈ 50)
Endommagement des pignons et de la couverture lors du repli de l'armée allemande.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef de l'église Saint-Pierre de Barbonval.
XIIIe siècle
Prolongement du chœur
Prolongement du chœur XIIIe siècle (≈ 1350)
Ajout de deux travées au chœur, formant la croisée du transept.
XIVe siècle
Destruction partielle
Destruction partielle XIVe siècle (≈ 1450)
Destruction des bras du transept et des bas-côtés pendant la guerre de Cent Ans.
XVIIe ou XVIIIe siècle
Ajout de la sacristie
Ajout de la sacristie XVIIe ou XVIIIe siècle (≈ 1850)
Construction d'une sacristie contre la troisième travée sud de la nef.
1921-1923
Restauration majeure
Restauration majeure 1921-1923 (≈ 1922)
Restauration de l'église par Lucien Sallez, architecte des Monuments historiques.
1922
Classement historique
Classement historique 1922 (≈ 1922)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise de Barbonval : classement par arrêté du 27 janvier 1922
Personnages clés
Lucien Sallez
Architecte des Monuments historiques responsable de la restauration de 1921 à 1923.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre de Barbonval
L'église Saint-Pierre de Barbonval, située dans la localité de Barbonval sur la commune de Les Septvallons (Aisne), a été construite pour l'essentiel au XIIe siècle. Sa nef date de la fin du XIIe siècle et a été prolongée au XIIIe siècle par un chœur de deux travées, dont la première travée formait la croisée du transept. Les bras du transept, ainsi que les deux bas-côtés de la nef, ont été détruits pendant la guerre de Cent Ans ou les guerres de Religion. Une sacristie a été ajoutée aux XVIIe ou XVIIIe siècles contre la troisième travée sud de la nef. Sous l'Ancien Régime, la paroisse dépendait du diocèse de Soissons (archidiaconé du Tardenois, doyenné de Bazoches) ; le curé, nommé par l'archevêque de Reims, était le gros décimateur de la paroisse. À la fin de l'été 1918, l'édifice a été endommagé au niveau des pignons et de la couverture lors du repli de l'armée allemande. Il a été restauré de 1921 à 1923 par Lucien Sallez, architecte des Monuments historiques, et une baraque-chapelle provisoire en bois a permis de maintenir le culte pendant les travaux. L'église est classée au titre des monuments historiques depuis 1922.