Construction initiale XIe siècle (≈ 1150)
Édification de la première église mentionnée dès 1030.
XIIe et XIIIe siècles
Agrandissement de l'édifice
Agrandissement de l'édifice XIIe et XIIIe siècles (≈ 1350)
Période d'extension et de modifications architecturales majeures.
XVe et XVIe siècles
Restauration post-guerre
Restauration post-guerre XVe et XVIe siècles (≈ 1650)
Ajout d'un bas-côté droit après les ruines de la guerre de Cent Ans.
XVIIe siècle
Ajout du retable
Ajout du retable XVIIe siècle (≈ 1750)
Installation d'un retable dédié à saint Joseph.
XIXe siècle
Restauration et décoration
Restauration et décoration XIXe siècle (≈ 1865)
Campagnes de restauration des voûtes et adjonction de fonts baptismaux et d'un reliquaire.
1977
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1977 (≈ 1977)
L'église est inscrite aux monuments historiques le 7 septembre.
2017-2019
Restauration des fresques
Restauration des fresques 2017-2019 (≈ 2018)
Travaux de restauration des fresques et de la voûte étoilée.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Pierre (cad. AC 6) : inscription par arrêté du 7 septembre 1977
Personnages clés
Bizot
Peintre ayant réalisé la voûte étoilée en 1876.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre, dédiée à l'apôtre Pierre, se situe à Brétigny-sur-Orge dans le département de l'Essonne. Elle occupe une butte dominant le centre-ville, sur la rive droite de l'Orge, à l'intersection de la rue du Guet de Saint-Pierre et du chemin de Saint-Geneviève, et est entourée par l'ancien cimetière communal. Un premier édifice existait probablement avant la construction, au XIe siècle, de la première église mentions dès 1030. L'édifice fut agrandi aux XIIe et XIIIe siècles, puis ruiné pendant la guerre de Cent Ans. Des restaurations aux XVe et XVIe siècles lui donnèrent notamment un bas-côté droit. Sous l'Ancien Régime, l'église servit de lieu d'inhumation avant l'aménagement du cimetière attenant. Au XVIIe siècle, on ajouta un retable dédié à saint Joseph. Pendant la Révolution française, l'église fut vendue comme bien national et utilisée comme lieu de culte civique et salle de réunion municipale. Au XIXe siècle, on procéda à des campagnes de restauration des voûtes et de décoration, avec l'adjonction des fonts baptismaux et d'un reliquaire de saint Philibert. L'édifice a été inscrit aux monuments historiques le 7 septembre 1977. Des travaux menés entre 2017 et 2019 ont permis de restaurer les fresques et la voûte étoilée peinte en 1876 par le peintre Bizot. Construite en meulière et grès selon une orientation est‑ouest, l'église présente un chevet plat et des bas-côtés ; le bas-côté droit supporte en son centre un clocher carré cantonné de contreforts. La nef centrale, placée en contrebas du chœur, compte quatre travées voûtées d'ogives dont les clefs portent des motifs d'outils agricoles ; les collatéraux gothiques sont également voûtés d'ogives. Le bas-côté droit abrite le retable de saint Joseph. Pour approfondir, des ressources et bases de données comme Clochers de France, l'Observatoire du patrimoine religieux, la base Mérimée, ainsi que les portails de l'Essonne, de l'architecture chrétienne, du catholicisme et des monuments historiques français fournissent des informations complémentaires.