Église Saint-Pierre de Champvoux dans la Nièvre

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise

Église Saint-Pierre de Champvoux

  • Le Bourg
  • 58400 Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Église Saint-Pierre de Champvoux
Crédit photo : YPS - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Fondation du prieuré
XIIe siècle
Construction de la nef
XIVe siècle
Déclin de la communauté
XVIe siècle
Incendie de la nef
XVIIe siècle
Construction du clocher
1787
Création de la cloche
1er mai 1897
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : transept, choeur et restes de la nef : classement par arrêté du 1er mai 1897

Personnages clés

Pierre Després Écuyer et seigneur de Beauregard, dont la plaque funéraire est intégrée dans le dallage du transept nord.
Jeanne Catherine Marguerite de Chabouille Donatrice de la cloche de 1787, épouse de Daniel Marc Antoine Chardon.

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre de Champvoux est le vestige d'un ancien prieuré situé sur la commune de Champvoux, dans le département de la Nièvre en Bourgogne-Franche-Comté. Elle dépend de la paroisse « Notre-Dame entre Loire et forêts » du diocèse de Nevers. Un prieuré sur le site dit « Campi Volti » a été fondé au XIe siècle et placé sous l'autorité du prieuré Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Souvigny, distant de 85 kilomètres, malgré la présence d'une autre communauté plus proche. Au XIVe siècle, la communauté ne compte plus que trois moines et un prieur. Lors des guerres de Religion, la nef est incendiée au XVIe siècle et cette partie de l'édifice n'a jamais été reconstruite. Le clocher actuel a été élevé au XVIe siècle puis remanié au XVIIe siècle. Les restes de l'église ont été classés au titre des monuments historiques par arrêté du 1er mai 1897, classement qui a probablement assuré leur sauvegarde, et plusieurs campagnes de restauration ont eu lieu en 1897, 1914, 1930, 1931 et 1935.
L'édifice présente un chœur de type roman « primitif », rappelant la disposition des basiliques antiques ; à l'origine, l'église avait un plan rectangulaire terminé par trois absides voûtées en cul-de-four. Après la destruction de la nef, subsistent le chœur et le transept. L'ancienne nef est probablement légèrement postérieure au chœur et datable du XIIe siècle ; son emplacement et celui de l'ancienne façade sont encore visibles, marqués par des murs d'environ trois mètres de hauteur. L'entrée ancienne conserve des éléments architecturaux jusqu'à trois mètres : ressauts carrés, colonnettes et pilastres, ainsi que des bas-reliefs et moulures figurant feuillages, animaux et la scène de la fuite en Égypte.
L'intérieur est sobre en dehors des chapiteaux des colonnes centrales. Il se compose de trois absides parallèles, l'abside centrale étant plus vaste que les deux latérales, chacune pourvue d'une seule baie. Le transept en saillie présente une baie à chaque extrémité ; les ouvertures entre l'ancienne nef et le transept ont été murées, ne laissant qu'une porte simple. La voûte est en berceau plein cintre sans doubleaux ; les quatre arcs du carré central, également en plein cintre, reposent sur des pilastres carrés. Le chœur s'ouvre sur les bas-côtés par deux arcades plein-cintre géminées, et les colonnes monolithes sont surmontées de chapiteaux ornés de feuillages et de têtes humaines.
Parmi le mobilier notable figurent la plaque funéraire de Pierre Després, écuyer et seigneur de Beauregard, du XVIIe siècle, intégrée dans le dallage du transept nord et composée d'une épitaphe surmontée d'un écusson aux armes, ainsi qu'un bénitier en fonte reposant sur un chapiteau de colonne (XIe et XVIe siècles) ; ces éléments étaient inclus dans le classement de l'église. Les fonts baptismaux reposent également sur le vestige d'un chapiteau de colonne. Une cloche datée de 1787 porte une dédicace des donateurs, Jeanne Catherine Marguerite de Chabouille, épouse de Daniel Marc Antoine Chardon ; elle a été classée comme objet des monuments historiques le 12 juillet 1943.
La documentation visuelle associe des vues extérieures de l'abside, des vues intérieures et un détail sculpté de l'ancien portail montrant la fuite en Égypte.

Liens externes