Église Saint-Pierre de Coatréven en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Pierre de Coatréven

  • Rue de l'Église
  • 22450 Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Église Saint-Pierre de Coatréven
Crédit photo : Fanchonline - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Construction initiale
1730
Ajout du porche sud
1743
Construction du clocher
1844-1845
Restauration majeure
Début du XIXe siècle
Construction de la sacristie
1922-1923
Remontage des transepts
1938
Installation de l'orgue
2017-2018
Restauration récente
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église en totalité, et son enclos historique pour sa clôture et son sol d'assiette (cad. ZA 93, 95) : inscription par arrêté du 4 octobre 2016

Personnages clés

Abbé Le Bolloc'h Auteur d'une note mentionnant la date de construction de l'église en 1545.
Abbé Rumeur Figure locale dont la tombe est située dans le cimetière paroissial.
Yves-Marie Croc Vicaire apostolique né à Pouldouaran en Coatréven, missionnaire et sujet d'un tableau dans l'église.

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre

L'église paroissiale Saint-Pierre est un édifice catholique implanté à Coatréven, dans les Côtes‑d'Armor, en Bretagne. Construite au XVIe siècle — une note de l'Abbé Le Bolloc'h de 1815 mentionne 1545 — ses dispositions actuelles datent essentiellement du XVIIIe siècle. L'édifice, de plan en croix latine orientée, présente un chevet plat et une voûte lambrissée en berceau. Le porche sud porte l'inscription LOSACH 1730; une autre source évoque son ajout vers 1740. La tour‑clocher est datée par l'inscription L. M. M. LOSACH Rr 1743. La sacristie paraît dater du début du XIXe siècle au vu de l'appareillage des pierres, de la teinte des maçonneries et du profil des ouvertures. Le plan général de l'église a peu évolué depuis la levée du cadastre de 1834. Plusieurs interventions ont marqué le bâtiment : en 1844‑1845 furent restaurés le lambris, les enduits intérieurs, le pavage et la toiture, et en 1922‑1923 les deux transepts nord furent remontés. Parmi les éléments remarquables figurent le transept nord‑ouest, le porche et le clocher‑pignon ouest de style trégorois, ainsi que la façade sud. L'enclos paroissial, modeste, conserve un mur d'enceinte, une entrée principale au sud accompagnée d'échaliers, une entrée est également pourvue d'échaliers, un calvaire et le cimetière paroissial. Le cimetière abrite notamment la tombe de l'abbé Rumeur, figure locale entourée de traditions selon lesquelles on y faisait asseoir les enfants qui tardaient à marcher. Le mobilier comprend un maître‑autel de la fin du XVIIe siècle surmonté d'un retable représentant l'Assomption, dont les niches latérales accueillent les statues de saint Pierre et de Notre‑Dame de Bonne Nouvelle. Dans le transept nord se trouve un second autel daté de 1696, également pourvu d'un retable ; ces deux retables présentent l'incrustation d'ossements dans leurs angles. Sur l'autel principal figure une croix d'autel en bronze fondu et argenté du XVIIIe siècle, classée. Une Vierge à l'Enfant en bois polychrome du XVIIe siècle, où l'Enfant tient le globe de la main gauche, et un groupe sculpté de sainte Anne et de la Vierge en bois polychrome du début du XIXe siècle sont également conservés. Un tableau représentant Yves‑Marie Croc (1829‑1885), vicaire apostolique né à Pouldouaran en Coatréven et missionnaire au sein des Missions étrangères de Paris, datant des années 1870, est visible dans l'église. L'orgue, réalisé par l'entreprise Debierre Gloton, a été installé en 1938 dans la tribune de la nef et inauguré le 16 avril 1939, selon l'inscription du buffet. Pendant les travaux de restauration de 2017‑2018, le mobilier a été déposé à la chapelle de la Rade à Perros‑Guirec. Le clocher et le porche, représentatifs du style trégorois, ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1926 ; l'ensemble de l'édifice et de son enclos a été inscrit le 24 octobre 2016. Le XXe siècle a vu des interventions jugées malheureuses, telles que la surélévation d'une partie du sol et un rejointoiement au ciment des murs, qui ont gêné l'évacuation de l'humidité ; un document de la DRAC évoque même des « avanies ». En octobre 2013, une tornade a arraché une partie de la couverture côté nord. Les vitraux, la voûte lambrissée, la charpente et la toiture ont été restaurés en 2017‑2018.

Liens externes