Achèvement de l'église 1220 (≈ 1220)
Fin de la construction de l'église.
Début du XIIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale Début du XIIIe siècle (≈ 1304)
Début de la construction de l'église Saint-Pierre.
XVIe siècle
Rénovation Renaissance
Rénovation Renaissance XVIe siècle (≈ 1650)
Période de remaniement de l'église à la Renaissance.
1790
Désaffectation révolutionnaire
Désaffectation révolutionnaire 1790 (≈ 1790)
L'église est désaffectée et vendue comme bien national.
1912
Menace de démolition
Menace de démolition 1912 (≈ 1912)
L'église échappe de peu à la démolition lors d'un réalignement de rue.
4 septembre 1924
Protection monument historique
Protection monument historique 4 septembre 1924 (≈ 1924)
Les vestiges restants sont protégés au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les restes de l'ancienne église, comprenant la nef avec ses bas-côtés et l'amorce de l'abside à l'est : classement par décret du 4 septembre 1924
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L'ancienne église Saint-Pierre de Doullens se situe dans le centre de la ville, au nord du département de la Somme, à une trentaine de kilomètres au nord d'Amiens. Construite au début du XIIIe siècle et achevée dans les années 1220, elle a été remaniée à la Renaissance. La Révolution française lui fut particulièrement néfaste : désaffectée en 1790 puis vendue comme bien national, elle perdit son chœur, son transept, ses verrières et son mobilier. L'édifice subit ensuite diverses destructions et fut utilisé comme hangar ou atelier ; il échappa de peu à une démolition en 1912 lors d'un réalignement de rue, puis fut menacé à nouveau en 1924 par une décision municipale d'achat en vue de sa destruction. L'intervention de l'association des Amis du vieux Doullens permit de sauver les vestiges restants, qui sont protégés au titre des monuments historiques par le décret du 4 septembre 1924. Il ne subsiste que la nef, non-voûtée et non-fermée, qui s'élève sur trois niveaux. Les arcades brisées séparant la nef des bas-côtés reposent sur des colonnes jumelées ; leurs chapiteaux sont ornés de feuillage ou de crochets et leurs bases présentent des griffes. Les baies sont divisées en deux arcs brisés par des colonnettes.