Fondation initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Période de fondation présumée de l'église paroissiale.
Fin du XVe siècle
Rebâtissement majeur
Rebâtissement majeur Fin du XVe siècle (≈ 1595)
L'église a été largement reconstruite à cette période.
XVIe siècle
Construction du clocher
Construction du clocher XVIe siècle (≈ 1650)
Le clocher en dôme recouvert d'écailles a été construit.
1904
Classement historique
Classement historique 1904 (≈ 1904)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise : classement par arrêté du 2 mars 1904
Personnages clés
Seigneurs de Polignac
Famille noble dont le blason figure sur le portail Renaissance.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L'église paroissiale Saint-Pierre de Fléac-sur-Seugne remonterait à une fondation du XIIe siècle, mais l'édifice a été largement rebâti à la fin du XVe siècle, les parties les plus anciennes datant de cette période. L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis 1904. Le clocher, daté du XVIe siècle, se présente en dôme recouvert d'écailles et est surmonté d'un lanternon. Le portail Renaissance présente deux colonnes torses et porte le blason des Polignac, figuré par deux lions, seigneurs de Fléac au XVe siècle. La nef, composée de trois travées, est couverte d'une voûte ogivale en pierre dont la clé est décorée. Le baptistère, aménagé dans le mur nord, est éclairé par une ouverture tréflée. Le bras gauche du transept est voûté en ogive ; son centre est percé pour permettre l'accès aux cloches. L'abside, de plan carré, se termine par un chevet plat doté de trois fenêtres, dont une à meneaux. Les vitraux, réalisés par l'atelier Charlemagne de Toulouse, représentent la Pentecôte, l'Ascension, l'adoration des bergers et la vocation de Pierre. L'édifice adopte un plan en croix latine et s'appuie sur des contreforts. Parmi les éléments remarquables figurent le clocher, le baptistère, une chapelle latérale, la façade nord et la nef.
