Église Saint-Pierre de Genens de Montréal dans le Gers

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane

Église Saint-Pierre de Genens de Montréal

  • D29
  • 32250 Montréal
Église Saint-Pierre de Genens de Montréal
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Église Saint-Pierre de Genens de Montréal
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association

Période

XIe siècle

Patrimoine classé

Eglise de Genens (ruines) (cad. AR 76) : classement par arrêté du 27 décembre 1979

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre de Genens

L'église Saint-Pierre de Genens est un édifice roman aujourd'hui en ruine, situé sur la commune de Montréal-du-Gers, dans le Gers. Elle se dresse dans les coteaux, au bout d'une allée de chênes, sur la rive droite de l'Auzoue, à environ deux kilomètres au sud de Montréal. Le site occupait anciennement une villa appartenant à un certain Genengus ; des vestiges antiques y ont été retrouvés et certains remployés dans les maçonneries de l'église. Le lieu est cité dès 680 comme dépendant de l'abbaye de Moissac, qui fit vraisemblablement édifier ou rénover une première église. Au début du XIIe siècle, le domaine passe au chapitre d'Auch et l'église actuelle est alors construite. La création de la bastide de Montréal en 1255 provoqua le déplacement d'une partie de la population paroissiale. L'édifice fut gravement mutilé par les troupes protestantes de Montgomery en 1569, puis, lors de la Révolution, son toit et son clocher furent détruits. Désaffectée, l'église servit de carrière pour réparer l'église paroissiale de Montréal au début du XIXe siècle. Elle a été classée monument historique en 1979 et appartient aujourd'hui à l'association Pour Genens, qui veille à sa conservation et à sa restauration.

De dimensions modestes, l'édifice mesure vingt-sept mètres de long sur neuf mètres de large. Les murs, en moyen appareil très homogène et régulier, présentent des pierres taillées avec des rayures obliques marquées. Les voûtes et le toit de la nef ont disparu ; seul le chœur a conservé son couvrement, une voûte en berceau brisé sous un toit à deux pentes. L'accès se fait par un portail en plein cintre à triple voussure ; le tympan, taillé dans une plaque de marbre remployée et posé sur un linteau monolithique sans décor, est occupé par un chrisme. La nef est unique, autrefois voûtée en berceau et divisée en trois travées par des pilastres sur dosserets ; à l'extérieur, les murs sont rythmés par des contreforts de faible épaisseur et une fenêtre en plein cintre, placée assez haut, éclaire chaque travée. Dans l'angle sud‑ouest se trouve un escalier à vis de plan carré qui desservait le clocher.

Le chœur, de plan carré, s'ouvre sur la nef par un arc triomphal brisé ; son élévation orientale est organisée en trois étages séparés par des corniches ornées de boules reposant sur des modillons en quart-de-rond. Sur chacune des trois faces, la partie inférieure présente, au‑dessus d'une banquette, deux arcades appuyées sur des pilastres et, au centre, sur une colonnette en marbre rouge et un chapiteau remployés. Dans la partie intermédiaire se trouvent des fenêtres en plein cintre, à la fois au sud et à l'est, cette dernière étant surmontée, dans l'étage supérieur, d'un oculus.

Liens externes