Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon

  • Mendon
  • 56550 Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
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Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
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Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Église Saint-Pierre de Locoal-Mendon
Crédit photo : XIIIfromTOKYO - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Le porche et le chevet : inscription par arrêté du 24 avril 1925

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre

L'église Saint‑Pierre se trouve dans le bourg de Mendon, commune de Locoal‑Mendon (Morbihan). Elle était à l'origine la chapelle Notre‑Dame, édifiée entre la fin du XVe siècle et le XVIe siècle; le chœur, sa grande fenêtre et le porche sud en conservent des éléments notables. Une inscription gothique sous la fenêtre laisserait supposer une datation autour de 1474, et le remplage rayonnant de la baie est caractéristique de cette période. Le porche, daté de la fin du XVe siècle, est voûté en granit sur croisée d'ogives; sa baie extérieure ogivale est surmontée d'un gâble rectiligne orné, et les contreforts d'angle comportent des niches. À l'intérieur du porche, six niches de chaque côté sont aujourd'hui vides; au fond, deux portes géminées en anse de panier, séparées par un trumeau portant un bénitier, donnent accès à l'intérieur; le tympan ajouré qui les domine a été refait et le meneau porte un piédestal, un dais et des armoiries. Des travaux de reconstruction de l'église paroissiale Saint‑Pierre, entrepris au XVIIIe siècle, traînèrent jusqu'à la Révolution et furent finalement abandonnés; en 1822 une maison de religieuses fut édifiée sur le site en remployant des pierres de taille et un portail en plein cintre. Dès le début du XVIIIe siècle, la chapelle Notre‑Dame avait reçu le culte paroissial et devint ainsi l'église paroissiale. Pour répondre aux besoins de la paroisse, une tribune fut installée au deuxième quart du XIXe siècle. En 1875 la nef fut reconstruite et une tour neuve, couronnée d'une flèche, fut élevée. La campagne de 1892 concernait surtout le renouvellement de l'intérieur : elle a entraîné la mise en place d'une voûte néo‑gothique, la réouverture de la fenêtre du chevet et la disparition partielle des entraits à engoulants et de la sablière sculptée, qui portait plusieurs blasons — notamment un « parti de France et de Bretagne », un « au lion rampant » et un « au cerf passant » attribué au Coëtcandec. Selon Danigo, le devis de cette campagne était signé S. A. Jousset, architecte à Tours, mais le véritable maître d'œuvre fut l'abbé Brisacier de Tours. Le transept nord conserve une petite porte bouchée du XVIe siècle. L'édifice présente un plan en croix latine à vaisseau unique et chevet plat; il est couvert d'une fausse voûte d'ogive en plâtre datant du XIXe siècle et les bras du transept s'ouvrent sur la nef par des arcades brisées dont les moulurations pénètrent dans les colonnes. L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 24 avril 1925.

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