Église Saint-Pierre-de-Montrouge à Paris à Paris 14éme dans Paris 14ème

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise néo-romane

Église Saint-Pierre-de-Montrouge à Paris

  • 82 Avenue du Général-Leclerc
  • 75014 Paris 14e Arrondissement
Église Saint-Pierre-de-Montrouge à Paris
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Crédit photo : Dinkum - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

3e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Pierre de Montrouge (cad. 14 : 03 BT 17) : inscription par arrêté du 12 juillet 1982

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre-de-Montrouge

L'église Saint‑Pierre‑de‑Montrouge, située au 82 avenue du Général‑Leclerc dans le 14e arrondissement de Paris (quartier du Petit‑Montrouge), est une paroisse de style néo‑roman inscrite aux monuments historiques par arrêté du 12 juillet 1982. Construite de 1863 à 1869 d'après les plans d'Émile Vaudremer (1829‑1914), elle s'inscrit dans les travaux haussmanniens liés à l'aménagement du nouveau quartier formé après l'annexion de 1860. Elle occupe un terrain triangulaire à l'intersection de l'avenue du Maine et de l'avenue du Général‑Leclerc ; son clocher‑porche fait face à la place Victor‑et‑Hélène‑Basch et le site est desservi par la station de métro Alésia. Avant la construction actuelle, les paroissiens utilisaient une salle annexe de l'imprimerie de l'abbé Migne et la chapelle de l'hospice La Rochefoucauld ; le 13 décembre 1846 il fut décidé d'édifier une succursale et une première église fut inaugurée en décembre 1847 sous la conduite de l'abbé Comte. Le terrain retenu, proche de cette petite église devenue trop exiguë, était auparavant planté d'arbres disposés en quinconce, dont un arbre de la liberté planté le 23 mars 1848. Vaudremer, architecte de la ville de Paris, s'est librement inspiré des premières basiliques chrétiennes et des édifices romans pour concevoir l'édifice. L'église est bâtie en meulière sur un lit de béton et présente un plan basilical à une nef encadrée de deux bas‑côtés séparés par des arcades aux chapiteaux corinthiens. Au sud, à la pointe du triangle, le portail en plein cintre de style néo‑roman est surmonté du clocher‑porche ; au nord le sanctuaire prolonge l'axe longitudinal et comprend un large transept flanqué d'absidioles ainsi qu'une chapelle encadrée de deux chapelles secondaires. La croisée du transept, précédée d'un grand arc triomphal en plein cintre, est occupée par un ciborium et coiffée d'une tour‑lanterne. L'éclairage provient en partie haute de grandes fenêtres et la couverture est formée non de voûtes mais d'une charpente en bois à caissons peinte. L'entrée est encadrée à l'ouest par les fonts baptismaux et à l'est par une statue de saint Pierre accompagnée de l'inscription latine Tu es Petrus et super hanc petram ædificabo ecclesiam meam. Les coupoles représentent le Christ dans la chapelle d'axe, saint Joseph dans l'aile est du transept et saint Jean dans l'aile ouest. Les quatre angles de la croisée du transept sont ornés de statues : à l'est, saint Louis et sainte Jeanne d'Arc ; à l'ouest, saint Denis, premier évêque de Lutèce et martyr, et sainte Geneviève, connue pour avoir encouragé les Parisiens lors d'invasions, notamment celle des Huns conduits par Attila. Les dessins des fresques de l'abside et du tympan sont dus à Eugène Capelle, tandis que les vitraux ont été réalisés par Gaspard Gsell et Émile Laurent. Plusieurs plaques commémoratives retracent l'histoire de la paroisse : l'une honore le curé Pierre Alfred Carton, fondateur de l'hospice Notre‑Dame de Bon Secours, établissement reconnu d'utilité publique en 1923 et fusionné en 2006 avec l'hôpital Saint‑Joseph, dont l'association Notre‑Dame de Bon Secours intervient dans la gestion depuis 1921. À gauche de la chapelle axiale, une plaque datée du 21 janvier 1870 rend grâce à la Vierge pour la préservation de l'église lors des bombardements prussiens pendant le siège de Paris ; à droite, une plaque datée du 24 mai 1871 témoigne d'un hommage rendu à la Vierge au moment de la reprise du culte après la Commune, l'église ayant alors été le siège d'un club révolutionnaire et fermée. D'autres inscriptions remercient Notre‑Dame de Bon Secours pour la protection accordée à l'issue de la Première Guerre mondiale, tant à l'édifice qu'aux fidèles, notamment aux hommes en âge de combattre. L'orgue de tribune, construit en 1868 par Barker, a fait l'objet d'interventions successives par Joseph Merklin en 1892, par Gutschenritter en 1917, 1924 et 1935, puis par Beuchet‑Debierre en 1951 ; ses transmissions sont électriques. Parmi les premiers curés figurent Édouard Frédéric Letellier (1866‑1867), Pierre Alfred Marie Carton (1868‑1887), Joseph Bernard Gabriel Rataud (1887‑1896), ensuite nommé à Notre‑Dame‑des‑Victoires, et Hippolyte Marie Adolphe Bleriot (1897).

Liens externes