Consécration de l'église 1077 (≈ 1077)
L'église est consacrée et donnée à l'abbaye de Baignes.
XIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIe siècle (≈ 1150)
Édification de l'église d'origine romane.
XIIe siècle
Période romane
Période romane XIIe siècle (≈ 1250)
Ajout d'éléments architecturaux romans.
1865
Restauration par Perrier
Restauration par Perrier 1865 (≈ 1865)
Restauration et voûte en briques réalisées par Perrier.
1873
Construction de la sacristie
Construction de la sacristie 1873 (≈ 1873)
Ajout de la sacristie.
1890
Reconstruction du clocher
Reconstruction du clocher 1890 (≈ 1890)
Reconstruction du clocher sous la direction de Pierre Texier.
1899-1900
Restauration du chœur
Restauration du chœur 1899-1900 (≈ 1900)
Restauration du chœur de l'église.
4e quart XIXe siècle
Restauration majeure
Restauration majeure 4e quart XIXe siècle (≈ 1987)
Reconstruction du clocher et diverses restaurations.
1991
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1991 (≈ 1991)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise Saint-Pierre (cad. B 608) : inscription par arrêté du 5 décembre 1991
Personnages clés
Adémar d'Alvignac
Fondateur de l'église Saint-Pierre de Passirac.
Pierre Texier
Architecte responsable de la reconstruction du clocher à la fin du XIXe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre, située à Passirac en Charente, est un édifice d'origine romane élevé aux XIe et XIIe siècles. Au XIe siècle, elle appartenait à l'abbaye de Baignes, dépendait de l'archiprêtre de Chalais et fut prieuré conventuel jusqu'au XVIe siècle. Fondée par Adémar d'Alvignac, elle a été consacrée en 1077 et donnée à l'abbaye de Baignes. De plan rectangulaire, l'église présente un transept terminé par une abside circulaire ; le transept nord a été prolongé vers l'est au XIXe siècle par une sacristie et vers l'ouest par une tour d'escalier d'époque médiévale. Les murs goutteraux de la nef comportent au sud des arcatures romanes sculptées au-dessus d'un portail muré, tandis que le portail occidental, de facture romane, est surmonté d'un pignon du XIXe siècle. Le chevet, dont le couronnement extérieur a été remplacé par une arcature moderne en calcaire blanc d'Angoulême, abrite à l'intérieur une abside ornée de quatorze chapiteaux sculptés. L'édifice a été remanié durant le Moyen Âge, puis ses parties hautes ont été reconstruites et il a été couronné d'un clocher neuf à la fin du XIXe siècle. Les interventions documentées comprennent une restauration et une voûte en briques réalisées en 1865 par Perrier, la construction de la sacristie en 1873, une restauration en 1893, la reconstruction du clocher à partir de 1890 sous la direction de Pierre Texier, et la restauration du chœur en 1899-1900. L'église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1991.