Église Saint-Pierre de Quimerch à Pont-de-Buis-lès-Quimerch dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Renaissance et néo-Renaissance Eglise gothique

Église Saint-Pierre de Quimerch

  • 1304 Le Vieux Bourg
  • 29590 Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Église Saint-Pierre de Quimerch
Église Saint-Pierre de Quimerch
Église Saint-Pierre de Quimerch
Église Saint-Pierre de Quimerch
Église Saint-Pierre de Quimerch
Église Saint-Pierre de Quimerch
Crédit photo : Rolf Krahl (Rotkraut) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Restes de l'église (cad. C 443) : classement par décret du 23 avril 1932 ; Ruines de l'ossuaire (cad. C 443) : classement par arrêté du 17 novembre 1966

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre de Quimerch

L'église Saint-Pierre de Quimerch, située dans la commune de Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère), est une ancienne église paroissiale aujourd'hui en ruines. La paroisse est attestée dès le début du XIIIe siècle ; le chœur, qui conserve l'enfeu des seigneurs du Bot, et le bras sud semblent remonter au XVe siècle. Une campagne de construction principale a renforcé l'édifice au XVIe siècle, notamment la nef, les bas-côtés et le massif occidental ; la date de 1550 est gravée à l'entrée du chœur. L'église a un plan en croix latine orientée à l'est, avec une nef flanquée de deux bas-côtés, un transept, un chevet rectangulaire éclairé par une maîtresse-vitre et un clocher occidental surmonté d'une haute flèche polygonale ajourée à sa base. Au XVIIe siècle, le transept sud a probablement été élargi ; en 1751 les enfeux des seigneurs du Bot et du duc de Richelieu, vicomte du Faou, furent bouchés lors de l'installation de nouveaux retables et d'un pavement, et la sacristie sud fut reconstruite en 1753 (inscription LOVIS COGANT FABRIQUE). À la fin du XIXe siècle, après le transfert du chef-lieu communal et la construction d'une nouvelle église au bourg, Saint-Pierre fut abandonnée et ses cloches, objets du culte, le cimetière et le calvaire furent déplacés ; le porche méridional fut démonté en 1875 et transféré au nouveau cimetière pour servir de chapelle funéraire privée, tandis que l'ossuaire fut transformé en habitation. L'ossuaire, daté de la fin du XVIe siècle (1579 d'après un linteau), est un bâtiment rectangulaire couvert d'ardoises dont la façade orientale ouvre par cinq baies de style renaissance et une porte en plein cintre ; ses murs sont en granit avec des assises intermédiaires en schiste, et il comprend deux bénitiers. Le calvaire, de granit et daté du XVIe siècle, est du type à fût unique portant, sur des encorbellements, la scène de la crucifixion, les croix des larrons et les figures de la Vierge et de Saint-Jean. Après un long déclin, les vestiges de l'église ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 1930 puis classés le 23 avril 1932 ; les ruines de l'ossuaire ont été classées le 17 novembre 1966 et restaurées à la fin du XXe siècle par une association. L'ensemble forme les vestiges d'un enclos paroissial trapézoïdal qui comprenait autrefois l'église, son cimetière, l'ossuaire et le calvaire, ceinturés par un mur de clôture et ouverts par un porche monumental.

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