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Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Première mention
Première mention XIe siècle (≈ 1150)
L'église est mentionnée pour la première fois.
XIIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Première construction de l'édifice.
XIVe siècle
Construction du gros-œuvre
Construction du gros-œuvre XIVe siècle (≈ 1450)
Le gros-œuvre de l'église actuelle est construit.
1478-1490
Restauration et remaniement
Restauration et remaniement 1478-1490 (≈ 1484)
Importants travaux de restauration et remaniement du clocher en 1485.
1572
Dommages pendant les guerres de Religion
Dommages pendant les guerres de Religion 1572 (≈ 1572)
Incendie des toitures et écroulement de certaines voûtes.
1793
Démolition partielle
Démolition partielle 1793 (≈ 1793)
Des murs de l'édifice furent démolis pendant la Révolution.
XIXe siècle
Restauration majeure
Restauration majeure XIXe siècle (≈ 1865)
Refonte des voûtes et restauration intérieure avec installation des vitraux actuels.
25 février 1974
Classement historique
Classement historique 25 février 1974 (≈ 1974)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise (cad. AD 222) : classement par arrêté du 25 février 1974
Personnages clés
Montgomery
Chevalier protestant ayant tenté de détruire l'église en 1572.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre de Riscle, située sur un plateau de la commune de Riscle dans le Gers, est mentionnée dès le XIe siècle. L'édifice actuel succède à une première construction du XIIIe siècle ; son gros-œuvre semble toutefois relever du XIVe siècle. De 1478 à 1490, d'importants travaux de restauration furent entrepris, et le clocher fut remanié en 1485, ses ouvertures rebouchées sur trois côtés avec briques et mortier. Pendant les guerres de Religion, l'église subit l'incendie des toitures et l'écroulement de certaines voûtes ; en 1572, le chevalier protestant Montgomery tenta de la détruire, mais les habitants l'avaient renforcée et seule la toiture fut endommagée. En 1793, des murs de l'édifice furent démolis ; on observe encore des traces de réparations sous le clocher. Au XIXe siècle, les voûtes furent en partie refaites dans le style des voûtes qui avaient résisté à la destruction du XVIe siècle, et une restauration intérieure menée en 1850 permit d'installer les vitraux actuels. Le monument a été classé au titre des monuments historiques le 25 février 1974. L'architecture présente un chœur polygonal ; le tympan du portail, refait en terre cuite, représente Saint-Dominique recevant le rosaire. Le clocher à base conique évoque l'influence romane, tandis que la façade ouest et l'ogive traduisent l'influence gothique, marquant une transition entre ces deux styles. Au Moyen Âge, l'église avait un rôle défensif : ses murs épais étaient percés de meurtrières et les ouvertures se limitaient aux entrées, à la sacristie et au clocher. Plusieurs objets du mobilier sont référencés dans la base Palissy.