Église Saint-Pierre de Saisy en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Clocher en bâtière Eglise Eglise romane

Église Saint-Pierre de Saisy

  • Le Bourg
  • 71360 Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Église Saint-Pierre de Saisy
Crédit photo : Bildoj - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe-XIIIe siècles
Construction initiale
1516
Cloches installées
Fin du XVe siècle
Ajout du bas-côté
1809
Restauration par Bela
1833
Restauration du clocher
1846
Reconstruction du beffroi
1856
Refonte de la rosace
1868
Ajout de la sacristie
1897
Travaux sur la nef
1913
Classement du chœur
2014
Restauration du clocher
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le choeur et le clocher : classement par arrêté du 22 octobre 1913

Personnages clés

Jean de Bellore Seigneur dont la tombe du XIVe siècle est classée Monument historique.
Philippe Bela Architecte ayant restauré les contreforts et les murs gouttereaux en 1809.
Louis Darennes de Tannay Architecte ayant restauré le clocher en 1833.
Mathieu Architecte ayant conçu les plans du beffroi reconstruit en 1846.
Edme Gathier Entrepreneur ayant reconstruit le beffroi en 1846.
Grandpierre Architecte ayant conçu les plans de la sacristie ajoutée en 1868.
Frédéric Didier Architecte en chef des Monuments historiques ayant dirigé la restauration du clocher en 2014.
Michel Bouillot Artiste contemporain ayant réalisé l'autel peint en 1990.

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre de Saisy, située dans la commune de Saisy (Saône-et-Loire, Bourgogne-Franche-Comté), rassemble des éléments architecturaux médiévaux et des interventions plus récentes. Le vaisseau principal de la nef, le chœur et la chapelle droite sont attribués au XIIIe siècle, tandis que le bas-côté et une portion du clocher remontent à la fin du XVe siècle ; d'autres descriptions signalent que le portail occidental, le chœur, l'abside et le clocher conservent des éléments des XIIe-XIIIe siècles. À partir du XIXe siècle, plusieurs campagnes de travaux ont modifié et consolidé l'édifice : en 1809 Philippe Bela a refait des contreforts et la partie supérieure des murs gouttereaux ; en 1833 le clocher, menaçant de s'écrouler, a été restauré et son contrefort sud repris par Louis Darennes de Tannay ; le beffroi a été reconstruit en 1846 d'après un devis de l'architecte Mathieu par l'entrepreneur Edme Gathier ; la rosace a été refaite en 1856 et la sacristie ajoutée en 1868 selon un devis de l'architecte Grandpierre. Des travaux sur la couverture de la nef, menaçant ruine, ont également été effectués en 1897, et d'importants travaux de restauration du clocher ont été conduits en 2014 sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Frédéric Didier. Le chœur et le clocher sont classés au titre des monuments historiques depuis le 22 octobre 1913. L'abside romane, voûtée en cul-de-four et couverte de lauzes, présente cinq arcatures en plein cintre portées par des pilastres. Le clocher, implanté sur la travée du chœur et coiffé d'un toit en bâtière, abrite deux cloches dont la plus ancienne date de 1516 et l'autre de 1712. Le sol de l'église est en grande partie dallé avec des pierres tombales issues du cimetière qui entourait jadis l'édifice et occupait la surface de la place actuelle. Le long du mur nord de la nef se voit un enfeu du XIVe siècle, classé au titre des Monuments historiques dès 1918, qui conserve la tombe de Jean de Bellore, mort en 1312 : la figure est étendue sur la pierre tombale, vêtue d'une cotte de mailles, l'épée à gauche enroulée d'un serpent, le bouclier à droite, avec un ange tenant un encensoir de chaque côté de la tête et la silhouette d'un chien à ses pieds ; l'épitaphe indique : « Ci gît messire Jean de Bellore qui trépassa l’an m trescenz et XII ». Parmi les mobiliers contemporains figure un autel peint daté de 1990, œuvre de Michel Bouillot, où deux clés en sautoir se détachent sur un blason suggéré par deux larges palmes, allusion aux clefs de saint Pierre, patron de l'église.

Liens externes