Fondation initiale 4e quart XIe siècle (≈ 1187)
Début de la construction de l'église Saint-Pierre.
XIIe siècle
Construction principale
Construction principale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la nef et du bas-côté sud, ainsi que la sculpture du portail sud.
XVIe siècle
Ajout du clocher
Ajout du clocher XVIe siècle (≈ 1650)
Construction du clocher-mur et agrandissement des vaisseaux vers l'ouest.
XIXe siècle
Restauration de l'édifice
Restauration de l'édifice XIXe siècle (≈ 1865)
Travaux de restauration menés sur l'église.
2004
Classement historique
Classement historique 2004 (≈ 2004)
L'église est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église en totalité (cad. C 321) : classement par arrêté du 5 février 2004
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L’église Saint-Pierre, située à Sévignacq dans les Pyrénées-Atlantiques, est un édifice roman à nef principale et bas-côté sud. Sa fondation remonte au XIe siècle ; l’essentiel de la construction date du milieu et de la seconde moitié du XIIe siècle. Vers l’ouest, l’édifice est ponctué par un grand clocher-mur complété au XVIe siècle, tandis que les vaisseaux ont été agrandis vers l’ouest. Le portail sud, sculpté vers 1150 sous l’influence du maître de Morlaas, présente un tympan peu commun où le Christ confie leur mission aux apôtres : saint Pierre reçoit les clefs et un autre apôtre tient un phylactère censé porter un texte de l’Évangile. Le linteau repose sur deux consoles décorées de têtes grimaçantes. Les archivoltes comportent cinq moulures en cavet ornées de feuillages ; le cavet le plus externe abrite des figures grotesques. Un gros tore est agrémenté de deux séries de losanges en creux, et un bandeau lisse ainsi que le cavet externe retombent sur des tailloirs dont les chapiteaux figurent des scènes sculptées. La colonnette externe gauche est soutenue par une cariatide, un emprunt aux colonnettes médianes des portails de Morlaas et d’Oloron. Ce portail illustre la rencontre, dans le sud-ouest, du roman saintongeais et de la sculpture toulousaine du XIIe siècle. L’édifice porte des marques de tâcheron et a fait l’objet de restaurations au XIXe siècle. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 2004.