Origines médiévales XIe siècle (≈ 1150)
Arcisse de Caumont situe certains éléments médiévaux à cette période.
XIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la partie inscrite de l'église.
1451
Transformation des dîmes
Transformation des dîmes 1451 (≈ 1451)
Charles VII transforme les dîmes en rente annuelle par lettres patentes.
1898
Reconstruction de la nef
Reconstruction de la nef 1898 (≈ 1898)
La nef est reconstruite et une chapelle néo-romane est ajoutée.
1927
Inscription du chœur
Inscription du chœur 1927 (≈ 1927)
Le chœur est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Choeur : inscription par arrêté du 12 avril 1927
Personnages clés
Arcisse de Caumont
Historien ayant étudié et critiqué les transformations de l'église.
Jean-Jacques Bertaux
Historien évoquant une datation plus tardive de l'église.
Charles VII
Roi de France ayant transformé les dîmes en rente annuelle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre
L'église Saint‑Pierre de Vaux‑sur‑Seulles, située dans la commune de Vaux‑sur‑Seulles, dans le Calvados, est une église catholique dont la partie inscrite remonte au XIIe siècle. Arcisse de Caumont situe certains éléments médiévaux à la fin du XIe ou au XIIe siècle, tandis que Jean‑Jacques Bertaux évoque une datation plus tardive dans le XIIe siècle. L'édifice a subi des remaniements importants : la tour‑porche a reçu une façade de style classique et la nef des décors néo‑romans, avec des percements de fenêtres dans les murs. Arcisse de Caumont critique sévèrement ces transformations, estimant que le traitement de la tour est « plus déplorable encore » que la façon dont la nef a été défigurée. À la fin du XIXe siècle, des travaux importants ont eu lieu : la nef a été reconstruite en 1898 et la première travée nord du chœur a été modifiée pour recevoir une chapelle néo‑romane. Le chœur de l'église a été inscrit au titre des monuments historiques le 12 avril 1927. Le patronage de la paroisse appartenait à l'abbaye aux Dames de Caen, confirmé dès 1066 ; Arcisse de Caumont rapporte une curiosité liée au retour des dîmes, transformé par lettres patentes de Charles VII en mars 1451 en une rente annuelle de 30 livres pour la paroisse et en un service à l'abbaye réservé à cinq ou six privilégiés. Sur le plan architectural, Caumont juge remarquable le chœur « par les arcades (...) simulées à plein‑cintre [des] murs latéraux et [du] chevet ». Des vestiges médiévaux subsistent dans le bras nord du transept et dans le chœur. Le chevet présente, à l'extérieur, deux rangées d'arcatures : le premier registre est aveugle, le second percé d'ouvertures, et la travée terminale du chœur est voûtée sur croisées d'ogives. La tour actuelle est ornée de pilastres toscans et doriques et s'achève par ce que Caumont qualifie de « toit plat et mesquin ». Parmi les éléments remarquables de l'édifice figurent la tour‑porche, le mur sud, le chevet, un chapiteau et la quatrième travée du mur sud.