Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac

  • D660
  • 46250 Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Eglise (cad. A 853) : inscription par arrêté du 26 février 1997

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre-ès-Liens

L'église Saint-Pierre-ès-Liens, située à Goujounac dans le Lot, est signalée dans la base Mérimée en 1215. Elle a fait l'objet de plusieurs campagnes de construction et de remaniements aux XIIe et XIVe siècles, ainsi qu'aux XVIIIe et XIXe siècles. Un tympan roman du flanc sud, attribué à la première église et daté de la seconde moitié du XIIe siècle ou du début du XIIIe, conserve une représentation du Christ en Majesté. Cette première église correspondait à la partie orientale de l'édifice actuel, et si certains documents ne l'évoquent pas avant 1296, la mention de 1215 figure dans la base Mérimée. L'édifice dépendait d'un prieuré dont subsistent, au nord, des constructions remaniées. Au cours du Moyen Âge la nef a été prolongée vers l'ouest et un clocher-tour gothique a été ajouté en façade ; le portail occidental est dominé par une grande rose du XIVe siècle. Un portail a été percé sur la façade sud, surmonté du tympan roman, et une baie de l'abside a été agrandie. Des aménagements défensifs ont été réalisés aux XVIe et XVIIe siècles pour protéger l'église ; à la base du clocher, côté sud, une porte porte l'inscription (D.) O.M. ET B.A. (P)ETRO (1)690. En 1644, une transaction entre le recteur et le seigneur a permis la construction contre le mur de l'église d'une chapelle dédiée à saint Mathurin, qui n'existe plus aujourd'hui. Depuis 1820, la route venant de Villefranche-du-Périgord longe le côté sud de l'église. D'après Jean Rocacher, l'abbé Izorche a fait surélever le clocher de 4 m en 1870. Un projet de l'architecte départemental Jean Gabriel Achille Rodolosse daté de 1881 montre que le plafond en planches peintes a été remplacé par une fausse voûte d'arêtes sur toute la nef, et de nouvelles baies ont été percées en 1887. Les vitraux de l'église datent de 1887 et sont signés « Sacreste aîné Le Puy ». Parmi les éléments mobiliers figurent un retable du XVIIIe siècle et une statue de saint Mathurin, dont le culte était répandu au XVIIe siècle. Gilibert de Massaut, grand archidiacre de la cathédrale de Cahors et protonotaire apostolique, fut recteur en 1536-1537 et fit construire l'archidiaconé Saint-Jean auprès du cloître cathédral ; son frère Pierre de Massaut a édifié le château de Lagrezette. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 26 février 1997, la tour-clocher, la façade sud et le chevet étant notamment signalés.

Liens externes