Eglise Saint-Pierre-ès-Liens en Haute-Garonne

Eglise Saint-Pierre-ès-Liens

  • 31430 au Fousseret
Eglise Saint-Pierre-ès-Liens
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Crédit photo : Paternel 1 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du XVe siècle
Reconstruction gothique
1834
Voûtement de l'édifice
1855
Construction du clocher-porche
1881-1884
Travaux de couverture
1894
Restauration du clocher
1947-1949
Construction de l'orgue
2002
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. AB 369) : inscription par arrêté du 31 juillet 2002

Personnages clés

Victor Villeneuve Architecte responsable du voûtement de l'église en 1834.
Esquié Architecte ayant élevé le clocher-porche en 1855.
Dutour Architecte ayant mené des travaux de couverture entre 1881 et 1884.
Bilhard Architecte ayant restauré le clocher en 1894.
Maurice Puget Facteur d'orgue ayant construit l'orgue en 1947.
Cardinal Saliège Personnalité ayant inauguré l'orgue en 1949.
Vincent Thomas Peintre né au Fousseret, auteur du tableau de l'Adoration des mages.

Origine et histoire

L'église Saint-Pierre-ès-Liens du Fousseret (Haute-Garonne) a été reconstruite à la fin du XVe siècle dans un style gothique tardif, en brique, matériau régional. Le vaisseau se termine par un chevet polygonal rythmé par des contreforts entre lesquels s'ouvrent des chapelles. L'édifice a été voûté par l'architecte Villeneuve en 1834; un clocher-porche occidental, remplaçant l'ancien clocher-mur, a été élevé par l'architecte Esquié en 1855. Des travaux de couverture ont été menés de 1881 à 1884 par l'architecte Dutour, puis le clocher a été restauré en 1894 par l'architecte Bilhard. L'intérieur présente des aménagements décoratifs et du mobilier du XIXe siècle, et l'église a été inscrite aux monuments historiques par arrêté du 31 juillet 2002.

Sur la façade nord extérieure, un linteau en pierre de réemploi à décor végétal, daté du XIVe siècle et étudié par des archéologues, pourrait provenir d'un édifice antérieur (table d'autel ou linteau roman) ; il porte deux registres de frise végétale composés de tiges ondulées, palmettes et fruits. L'orgue a été construit en 1947 par le facteur Maurice Puget et inauguré en 1949 par le cardinal Saliège.

L'entrée se situe dans la chapelle Saint-Jean‑Baptiste. La chapelle Notre-Dame du Rosaire présente un retable monumental centré sur un tableau où l'Enfant remet le rosaire à saint Dominique; l'autel et le tabernacle en marbre blanc sont ornés d'un monogramme marial A‑M entouré de branches de rosier, et le tabernacle porte une frise végétale dorée. La chapelle Saint-Pierre comporte un retable avec une statue de saint Pierre, un autel et un tabernacle en marbre blanc et deux coffrets reliquaires.

Dans la chapelle de l'Assomption, l'autel et les colonnettes imitent des marbres noir, blanc et rose; le tabernacle est en marbre blanc et gris et un tableau représente l'Assomption entourée de saints; un autre tableau illustre la descente de la Croix. Le tableau de saint Bruno refusant l'archevêché de Reggio figure à l'inventaire des monuments historiques. La chapelle Sainte-Germaine comprend un autel et un tabernacle en marbre blanc ornés de décors végétaux dorés.

La chapelle Saint-Michel-Archange présente un retable avec un tableau de saint Michel terrassant le démon et, au sommet, une sculpture en plâtre symbolisant la gloire céleste; l'autel et le tabernacle y sont en marbre blanc avec décor végétal doré. La chapelle du Sacré-Cœur de Jésus comporte un retable centré sur une statue du Sacré-Cœur et un vitrail le représentant au-dessus; l'autel et le tabernacle sont en marbre blanc décorés de motifs végétaux dorés.

La chapelle de la Vierge conserve un retable orné de colonnes sculptées de feuilles de vigne et de grappes, avec au centre une pietà du XVIe siècle; son sommet porte une statuette de la Vierge à l'Enfant entourée d'anges et l'inscription "Notre-Dame des Victoires, Priez pour nous" en lettres dorées. Deux retables latéraux du XVIIIe siècle figurent l'Annonciation et la Nativité; l'autel et le tabernacle sont en marbre blanc, la façade de l'autel est ornée de deux cœurs dorés (Cœur immaculé de Marie et Sacré-Cœur) et le tabernacle présente frises de feuillage, oiseaux symbolisant l'Esprit Saint, un agneau portant une croix, fleurs de lys, triangles évoquant la Trinité et le monogramme marial A‑M.

Derrière le maître-autel est placé un tableau de la Crucifixion; le chœur est encadré par deux pilastres sculptés d'enfants, quadrupèdes, chimères et démons, et la voûte s'achève par des culs-de-lampe ornés de figures similaires; ces sculptures pourraient être des réemplois reconstitués. Le maître-autel et le tabernacle sont en marbre blanc; le bas-relief central représente la mise au tombeau de Jésus entourée de deux apôtres et le tabernacle comporte trois ciboriums. Les stalles du XVIIe siècle, classées au titre des objets des monuments historiques, proviennent de l'ancienne abbaye des Feuillants de Labastide-Clermont.

Le tableau de l'Adoration des mages, peint en 1860 par Vincent Thomas, est conservé dans l'église; Vincent Thomas, né au Fousseret en 1836, signa une centaine d'œuvres avant de décéder en 1863 à l'âge de 26 ans. Le vitrail central au‑dessus du maître-autel représente la délivrance de saint Pierre par un ange. Parmi les autres éléments d'intérêt figurent un monument en hommage aux victimes de la guerre 1914‑1918, des sculptures issues des stalles et des statues, notamment de saint Louis d'Anjou et de saint François de Sales.

Liens externes