Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bouillancy dans l'Oise

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique Clocher en bâtière

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bouillancy

  • 2 Chemin de l'Église
  • 60620 Bouillancy
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bouillancy
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Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, 1er quart XIIIe siècle, XIVe siècle, milieu XVIe siècle

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. C 99) : classement par arrêté du 22 mai 2012

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bouillancy (Oise) est un édifice dont les éléments architecturaux couvrent une période de construction du XIIe au XVIe siècle. Son chœur et son transept forment un ensemble raffiné, représentatif du renouveau architectural à la transition des XIIe et XIIIe siècles, tandis que les parties occidentales paraissent plus massives et l'intérieur dégage une impression d'élancement. Implantée à l'écart du village, au Bas Bouillancy dans la vallée de la Gergogne près de la RD 19, l'église occupait autrefois une fonction priorale et paroissiale. Le bâtiment présente un plan cruciforme avec une nef de quatre travées, un transept largement débordant et une abside à sept pans ; la longueur totale atteint 36,50 m et la nef mesure 6,50 m de large. La dernière travée de la nef, bâtie lors de la campagne qui a livré le transept et l'abside, fut autrefois flanquée de bas-côtés démolis en 1743 ; la première travée, élevée à la même époque, n'a jamais eu de bas-côtés et ne fut pas voûtée d'emblée. Des murs de la deuxième et de la troisième travée pourraient remonter à une nef romane antérieure, le mur sud montrant un appareil en opus spicatum. Le voûtement d'ogives des premières travées fut entrepris vers 1340 par le prieur Jean de Hauteverve, qui fit poser des piliers engagés en commençant par l'ouest, mais les travaux furent retardés par la guerre de Cent Ans et ne furent achevés qu'aux siècles suivants. La nef, diverse par ses campagnes de construction, offre néanmoins des voûtes de qualité illustrant la transition du style rayonnant tardif au style flamboyant. Le clocher, situé à gauche de la façade occidentale et flanqué d'une tourelle d'escalier cylindrique, porte la date 1552 sur une pierre ; son étage de beffroi et son caractère flamboyants correspondent à une finition ou à des réparations de la première Renaissance. L'élévation extérieure, austère et rustique, est presque entièrement en moellons de grès, tandis que certains niveaux supérieurs et l'abside sont traités en pierre de taille ; la corniche de l'abside et le portail occidental restauré sont parmi les rares éléments plus travaillés. À l'intérieur, la nef élancée et dépouillée présente des élévations latérales peu ornées, des fenêtres largement ébrasées mais peu décorées et des arcades bouchées témoignant des anciens bas-côtés ; l'ensemble des voûtes culmine à 12 m sous le sommet. Le transept et l'abside se distinguent par des voûtes sexpartites et des solutions de support sobres, avec peu de colonnettes à chapiteaux et des profils d'ogives et d'arcs-doubleaux qui relèvent de la période gothique finale. L'abside à sept pans est couverte d'une voûte à huit branches et sa clé de voûte est ornée d'une rosace entourée d'un décor végétal et d'une tête sculptée. L'église a subi de multiples remaniements : repercements de fenêtres entre le XVIe et le XVIIIe siècle, démolition des bas-côtés en 1743, inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1934, puis une série de restaurations entre 1980 et 2005 qui ont porté sur voûtes, charpente, toitures, drainage, électrification de l'horloge en 1996 et divers travaux intérieurs et de menuiserie. Classée monument historique par arrêté du 22 mai 2012, elle est aujourd'hui rattachée à la paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc du Multien ; des messes dominicales anticipées y sont célébrées une à deux fois par an, le samedi à 18 h 30. Sous l'Ancien Régime la paroisse dépendait du diocèse de Meaux et l'abbaye Saint-Faron de Meaux exerçait le droit de collation ; des sources documentaires évoquent ensuite une donation à l'abbaye Saint-Fiacre en 1319 et l'intervention de prieurs pour l'entretien et les travaux. Pendant la Révolution l'église fut vidée de son mobilier, affectée à des usages civils et perdit ses cloches, remplacées par une cloche provenant de Silly-le-Long ; le presbytère fut vendu puis partiellement racheté par la commune en 1826. Parmi les vestiges mobiliers subsistent trois dalles funéraires à effigies gravées du début du XVIIe siècle, dont deux furent redressées contre le mur sud de la nef en 1948, ainsi que deux verrières attribuées à l'abbé Théodore-Cyrille Deligny et restaurées partiellement par le maître-verrier Jules Houille au début du XXe siècle. L'église, largement dégagée dans son cadre de pâturages et de petits bois, conserve une silhouette pittoresque depuis la route départementale et le pré communal proche du cimetière qui la sépare du chemin d'accès.

Liens externes