Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Presles-et-Boves dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Caquetoire Eglise gothique

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Presles-et-Boves

  • Ruelle du Gué
  • 02370 Presles-et-Boves
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Presles-et-Boves
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Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Presles-et-Boves
Crédit photo : Havang(nl) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise à l'exception de la nef mais y compris le portail du XIVe siècle accolé à la nef : classement par arrêté du 31 octobre 1912

Origine et histoire de l'Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Presles-et-Boves (Aisne) a été construite vers 1300 grâce aux libéralités de Raoul de Presles, seigneur du lieu, et de sa seconde épouse Jeanne de Chastel. Ils firent ériger à cette date deux chapelles consacrées à la Vierge et à saint Nicolas, ce qui indique que le chantier était alors bien avancé, et les deux donateurs y furent inhumés. La nef romane compte quatre travées reposant sur des piliers ronds et possédait des bas-côtés. Le chœur et le clocher ont été refaits par Raoul de Presles entre 1300 et 1312. Durant la guerre de Cent Ans, les ravages commis par les troupes de Charles le Mauvais en 1358 et la guerre civile de 1422 entraînèrent la destruction de la partie occidentale de la nef, à l'exception du portail méridional. Selon la tradition, l'édifice fut remanié en 1439 puis en 1755, la tradition orale évoquant également des dégâts lors des guerres de Religion. Sous l'Ancien Régime, la paroisse relevait du diocèse de Soissons (grand archidiaconé, doyenné de Vailly) ; la cure était à la présentation du chapitre de la cathédrale de Soissons et le curé seul décimateur par abandon de la portion congrue. À cette époque, trois chapelles dédiées à la Vierge, à sainte Marie-Madeleine et à saint Nicolas sont attestées. L'église, initialement dédiée aux saints Pierre et Paul, prit le vocable de Notre-Dame après la réunion de la cure des Boves en 1735, puis retrouva par la suite sa dédicace primitive. Elle fut gravement endommagée lors de la retraite des troupes allemandes à la fin de l'été 1918 ; seules les voûtes du transept furent épargnées. De 1920 à 1932, l'architecte des Monuments historiques Lucien Sallez la releva à l'identique et la dégagea des constructions parasites. Elle fut de nouveau fortement touchée pendant les combats de mai et juin 1940 (nef et chœur) et restaurée à partir de 1941 par Jules Kaehrling. Le monument a été classé au titre des monuments historiques en 1912. Des photographies conservées aux Archives municipales de Toulouse, réalisées par Raoul Berthelé, documentent les dommages de la Grande Guerre.

Liens externes