Église Saint-Privat de Saint-Privat-des-Prés à Saint-Privat-des-Prés en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Privat de Saint-Privat-des-Prés

  • Le Bourg
  • 24410 Saint Privat en Périgord
Église Saint-Privat de Saint-Privat-des-Prés
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Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1862

Origine et histoire de l'Église Saint-Privat

L'église Saint-Privat, située à Saint-Privat-des-Prés (commune de Saint Privat en Périgord, Dordogne), est l'ancien édifice d'un prieuré bénédictin et fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques. Le prieuré fut fondé dans la première moitié du XIIe siècle et dépendait de l'abbaye de La Sauve-Majeure ; l'église est mentionnée dès 1180 dans le cartulaire de cette abbaye et le prieur était à la collation de l'abbé d'Aurillac, situation confirmée par une bulle papale de Nicolas IV qui rappelle la dépendance envers Saint-Géraud d'Aurillac et le versement de la dîme. L'édifice, de style roman, paraît avoir été construit en trois étapes : le mur gouttereau sud et le mur nord du croisillon datent du début du XIIe siècle, le reste de la construction relève de la fin du XIIe siècle, et la partie supérieure des murs, au niveau de la zone fortifiée, a été élevée au début de la guerre de Cent Ans. Le prieuré semble avoir été fortifié, peut-être dès le début du conflit, et il passa au XVIe siècle à Saint-Agnan d'Orléans ; les bâtiments conventuels entourant le cloître nord de l'église ont été détruits à la Révolution. Implantée en lisière de la forêt de la Double sur l'axe reliant le Limousin au Bordelais, l'église explique son importance locale par son appartenance à un ordre monastique, comme le note Jean Secret, les églises à collatéral du Périgord étant majoritairement monastiques. Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux avant de devenir le pape Clément V, visite le prieuré en 1304 ; Blaise de Monluc est signalé à Saint-Privat-des-Prés en 1562 et l'église est incendiée en 1563. Selon Jean Secret, l'édifice a connu plusieurs modifications : le clocher, autrefois posé sur la croisée du transept, a été détruit lors d'un incendie pendant les guerres de religion et sa base reste visible sous la toiture ; la coupole de la croisée a été remaniée après le XIIe siècle ; les piles cruciformes du premier doubleau sont du XIIe siècle tandis que celles du second ont été remontées, probablement au XVIIe siècle ; enfin, des chapelles rectangulaires latérales à l'abside datent du XIXe siècle. Des traces de poutres dans le mur nord de la nef peuvent provenir d'une charpente de cloître ; on ignore les transactions qui ont conduit la collation au bénéfice de Saint-Agnan au XVIe siècle. Une reconstruction de l'église a été menée entre 1632 et 1651 et les voûtes de la nef ont été refaites à cette époque ; le prieuré a disparu à la Révolution et l'église est devenue paroissiale. Le dallage a été restauré en 1866 et la façade a fait l'objet d'une restauration complète en 1998, réalisée par les Compagnons du Devoir qui ont reconstitué des motifs régionaux en raison de l'altération de la pierre. L'édifice présente un plan singulier : la nef compte trois travées inégales voûtées en berceau brisé, avec un vaisseau central désaxé par rapport au chœur et encadré de deux collatéraux étroits et non parallèles. L'élévation sud est rythmée par sept arcs d'applique brisés reliant des contreforts plats issus d'un bahut taluté ; six baies en plein cintre sont disposées dans les tableaux délimités par ces contreforts mais n'ont pas été percées au centre des tableaux. Le mur nord, lui aussi rythmé par des contreforts plats et sept arcs d'applique, conserve à l'ouest deux arcs en plein cintre attribués au XIIe siècle tandis que les autres sont brisés ; un fort contrefort abrite un escalier à vis et seules trois baies ont été ouvertes sur ce flanc. La croisée du transept forme un avant-chœur carré couvert d'une coupole, les bras du transept sont voûtés en berceau brisé et le transept ne dépasse que peu les murs gouttereaux de la nef. Le chœur se termine par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four surmontée de chambres de défense accessibles depuis un escalier à vis logé dans un contrefort contre le mur gouttereau nord. Deux piliers les plus à l'ouest de la nef portent des chapiteaux à feuillages remarquables. La façade occidentale, d'une épaisseur de trois mètres, renferme un couloir de défense ; de type roman saintongeais, elle présente un portail monumental encadré de fausses baies et dominé par une arcature aveugle, le portail étant composé de huit voussures en plein cintre ornées de tores, gorges ou dents de scie. L'église est couverte d'un large toit à deux pans recouvrant vaisseau central et collatéraux, le vaisseau central n'ayant aucun éclairage direct. Une partie du mobilier provient de la Commanderie générale d'Aubeterre de l'ordre hospitalier de Saint-Antoine, située à Mirand (commune de Saint-Antoine-Cumond) et vendue comme bien national à la Révolution ; cette commanderie fut détruite par un incendie en 1830. Parmi les éléments conservés figurent, dans l'absidiole nord, un autel du XVIIe siècle surmonté d'une Vierge à l'Enfant polychrome et dorée marquée du tau des Antonins ; dans l'absidiole sud, un autel du XVIIIe siècle ; une cuve baptismale octogonale ornée de feuilles d'acanthe ; un bénitier creusé dans une colonne gallo-romaine et un autre posé sur une colonnette du XVIIIe siècle ; un tableau représentant un moine des Antonins du XVIIIe siècle ; enfin un Christ en Croix et un chemin de croix peints par Louis-Jean Beaupuy, artiste ayant habité Saint-Privat et formé à l'École des beaux-arts de Paris. Les principales dimensions sont les suivantes : longueur totale 34,78 m, largeur 11,80 m, hauteur sous coupole de la croisée 10,80 m pour un diamètre de coupole de 4,80 m, longueur de la nef 23 m, hauteur des voûtes de la nef à la clé 11 m, largeur du vaisseau central de 5 à 6,30 m, hauteur des bas-côtés à la clé 8,50 m, hauteur des voûtes des croisillons 9 m, ouverture de l'arc triomphal 3,90 m et hauteur de cet arc à la clé 7,10 m. L'église Saint-Privat est classée au titre des monuments historiques, classement noté dans les inventaires du XIXe siècle (1854 d'après l'Inventaire général, 1862 d'après la notice Mérimée).

Liens externes