Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane et gothique

Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois

  • 37310 Saint-Quentin-sur-Indrois
  • 37310 Saint-Quentin-sur-Indrois
Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois
Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois
Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois
Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois
Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois
Église Saint-Quentin de Saint-Quentin-sur-Indrois
Crédit photo : ManuD - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 28 octobre 1926

Origine et histoire de l'Église Saint-Quentin

L'église paroissiale Saint-Quentin, située au centre du bourg de Saint-Quentin-sur-Indrois (Indre-et-Loire), est dédiée au culte catholique. Elle occupe un emplacement central en bordure de la rue principale, sur le coteau de la rive droite de l'Indrois. La nef, la partie la plus ancienne, conserve une charpente composée de cinq fermes. Les deux travées du XVe siècle qui précèdent le chœur sont voûtées en croisées d'ogives et quelques chapiteaux sculptés marquent le départ des nervures. Le chevet semi-circulaire, voûté en cul-de-four, est éclairé par trois baies, dont une à meneau. La sacristie semble correspondre à une ancienne chapelle. Le clocher, bâti en moellons de pierre meulière et flanqué de contreforts plats, se termine par une flèche octogonale dont la base est pourvue de lanternons en pierre. Deux portes en plein cintre ouvrent la nef à l'ouest et au sud, la porte occidentale étant surmontée d'un gâble. Le chœur, qui enchaîne directement la nef sans transept, est voûté en croisée d'ogives. En 1084, l'archevêque de Tours Raoul intègre l'église aux possessions de l'abbaye de Marmoutier, qui l'établit en prieuré. Un mur appareillé au niveau du chevet conserve des vestiges de cette occupation ancienne. L'édifice est essentiellement bâti au XIIe siècle et a été remanié aux XVIe et XVIIe siècles ; il a fait l'objet de restaurations avant la Révolution et en 1875. En 1562, l'église fut pillée par les Huguenots. Le clocher a été frappé par la foudre le 12 avril 1998 et s'est partiellement effondré sur la toiture ; il a été reconstruit et la nef recouverte au début des années 2000. L'église Saint-Quentin est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 28 octobre 1926. Deux familles, les Ruzé et les Fumée, possédèrent le fief de Saint-Quentin de 1488 à 1712, et leurs blasons se retrouvent sur certaines clés de voûte et sur l'un des piliers. Une plaque en bronze du XVe siècle porte une inscription relative à Adam Fumé, médecin du roi, et une plaque en cuivre datée de 1500, provenant du château des Roches-Saint-Quentin, rappelle Adam Fumée, seigneur des Roches et fondateur de services religieux. Deux petits retables du XVIIIe siècle sont exposés aux parois latérales à l'entrée du chœur. Plusieurs vitraux du maître-verrier Louis-Victor Gesta représentent saint Raphaël et le jeune Tobie, saint Étienne martyr, saint Quentin martyr et la bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé. L'église est dédiée à saint Quentin : la tradition locale associe ce patron soit au martyr du IIIe siècle, soit à un ermite vénéré en Touraine, dont le culte est célébré le 5 octobre dans l'archidiocèse de Tours.

Liens externes