Église Saint-Romain de Saint-Sauvant dans la Vienne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Vestiges mérovingiens Eglise romane et gothique

Église Saint-Romain de Saint-Sauvant

  • 2-6 Allée de l'Église 
  • 86600 Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Église Saint-Romain de Saint-Sauvant
Crédit photo : Rentlau - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
2000
XIIe siècle
Rattachement à l'abbaye
XIIIe siècle
Construction de la nef
XVe siècle
Transformations majeures
XVIe siècle
Ajout de vitraux
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise Saint-Romain (cad. K 420) : classement par arrêté du 20 juillet 1979

Personnages clés

Saint Sylvain Prêtre envoyé en Gaule par saint Pierre, patron de l'église.
Julien Fournier Artisan verrier ayant réalisé un vitrail pour l'église en 1886.

Origine et histoire de l'Église Saint-Romain

L'église Saint-Sylvain se situe à Saint-Sauvant, dans le département de la Vienne. Elle est classée au titre des monuments historiques en 1979. Placée sous le vocable de saint Sylvain, prêtre envoyé en Gaule par saint Pierre, son nom pourrait aussi renvoyer, en raison de l'importance ancienne de la forêt dans la commune, à une continuité avec le culte du dieu sylvain. Une erreur administrative lors de l'inscription en 1979 l'a fait figurer sous le patronage de saint Romain, alors que les parchemins médiévaux et les registres paroissiaux ne citent que saint Sylvain. Prieurale, l'église fut rattachée à l'abbaye de Celles-sur-Belle en 1121 et a connu plusieurs transformations modifiant son aspect roman, notamment au XVe siècle. L'extérieur ne montre aucune sculpture apparente ; le cimetière actuel a été ouvert vers 1810. Le clocher-porche conserve une voûte romane avec coupoles sur trompes, et la nef, composée de trois travées, date du XIIIe siècle comme le clocher-porche. Au carré du transept, les chapiteaux sont ornés de chouettes, de lions affrontés et de gros masques humains. La chouette, bien que parfois associée au mal en raison de son activité nocturne, porte aussi dans le bestiaire roman une symbolique positive de sagesse et de connaissance, ce qui explique sa présence dans l'édifice. Un beau vitrail de l'atelier Julien Fournier de Tours date de 1886. Autour de l'église, de nombreux sarcophages mérovingiens témoignent de la présence d'une communauté chrétienne importante au Ve siècle.

Liens externes