Église Saint-Salvy de Giroussens dans le Tarn

Patrimoine classé Clocher-mur Eglise Eglise gothique

Église Saint-Salvy de Giroussens

  • Le village
  • 81500 Giroussens
Église Saint-Salvy de Giroussens
Église Saint-Salvy de Giroussens
Église Saint-Salvy de Giroussens
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Église Saint-Salvy de Giroussens
Église Saint-Salvy de Giroussens
Église Saint-Salvy de Giroussens
Crédit photo : MathieuMD - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Origine de l'église
XIIIe siècle
Construction gothique
1562
Saccage de l'église
Fin du XVIe siècle
Reconstruction partielle
1702
Construction du porche
1727
Fondation d'une confrérie
1794
Fermeture de l'église
XIXe siècle
Restauration et réaménagement
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise paroissiale Saint-Salvy (cad. D 25) : inscription par arrêté du 9 décembre 1970

Personnages clés

Sicard Frotier Seigneur de Giroussens, donateur pour l'entrée en chanoinie de son fils.
Bernard Sigerius Fils de Sicard Frotier, entré en chanoinie grâce à une donation.
Joseph Castanier Curé ayant rebâti la chapelle Saint-Roch et fondé une confrérie.
Abbé Capus Initiateur de la construction des dernières chapelles au XIXe siècle.
Baronne Reille Donatrice pour la construction des nouvelles sacristies.
Morelli Peintre italien ayant participé au décor des chapelles.

Origine et histoire de l'Église Saint-Salvy

L'église paroissiale Saint-Salvy dépendait de la collégiale Saint-Salvy d'Albi et fut le siège d'un prieuré uni à la mense des chanoines d'Albi en 1718. Une donation de Sicard Frotier, seigneur de Giroussens, destinée à l'entrée en chanoinie de son fils Bernard Sigerius, est signalée dans un acte notarié relevé en 1650 aux archives de la collégiale. Il existe probablement une église à Giroussens au début du XIIe siècle. Au XIIIe siècle, lors de l'érection de Giroussens en bastide par Amalric de Lautrec, la construction de l'église gothique est engagée sous la direction des abbés de Saint-Salvy ; elle reçoit en 1219 un privilège du pape Honorius III. L'édifice est mis à sac en 1562 pendant les guerres de religion ; une partie des murs médiévaux subsiste et une reconstruction est entreprise à la fin du XVIe siècle. On prolonge alors la nef par un chevet pentagonal, on relève et revoûte les voûtes, et le portail gothique d'origine est déplacé sur le pignon ouest puis protégé par un porche bâti en 1702. Les premières chapelles, édifiées au début du XVIIe siècle après l'épidémie de peste de 1628, complètent la nef ; l'église possède alors une petite sacristie au nord et deux chapelles latérales dédiées à la Vierge (au sud) et à sainte Ruffine (au nord). On installe à cette époque un grand retable monumental dans le chœur et l'on enrichit le mobilier. En 1727, le curé Joseph Castanier rebâtit et voute la chapelle Saint-Roch et obtient de l'archevêque d'Albi la fondation d'une confrérie en son honneur. L'édifice, fermé en 1794 et transformé en Temple de la Raison, subit de nouvelles dégradations avant d'être remis en état et remeublé dans la première moitié du XIXe siècle. Les dernières chapelles sont édifiées entre 1855 et 1875 à l'initiative de l'abbé Capus ; certaines d'entre elles comportent un décor pour lequel il est fait mention d'une intervention du peintre italien Morelli en 1842. Les nouvelles sacristies qui entourent entièrement le chœur sont élevées entre 1856 et 1862 grâce à un don de la baronne Reille. Le clocher, d'aspect massif et fortifié, conserve une partie inférieure ancienne tandis que son tiers supérieur a été repris au XIXe siècle ; il est réparé à la même époque et reçoit de nouvelles cloches vers 1870. La nef, composée de quatre travées inégales, est bordée de sept chapelles créées après l'épidémie de 1628 et prolongée vers l'est par un chevet pentagonal ; l'entrée s'effectue par un portail sous porche composé de trois rouleaux en arc brisé et orné de sculptures érodées. Le sanctuaire, de la même largeur que la nef, a été récemment enveloppé par des sacristies qui l'englobent complètement ; si les peintures murales de la nef ont été refaites, celles du sanctuaire ont été conservées et restent visibles en partie haute, représentant les sept sacrements sous les traits de personnages âgés portant des phylactères à inscriptions gothiques, l'Eucharistie y étant figurée à deux reprises.

Liens externes