Église Saint-Sauveur de Castelsarrasin dans le Tarn-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Sauveur de Castelsarrasin

  • Place de la Raison
  • 82100 Castelsarrasin
Église Saint-Sauveur de Castelsarrasin
Église Saint-Sauveur de Castelsarrasin
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Crédit photo : Didier Descouens - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

L'église (cad. DE 307) : inscription par arrêté du 31 juillet 2002

Origine et histoire de l'Église Saint-Sauveur

L'église Saint-Sauveur, située place de la Raison à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), dépendait autrefois du prieuré de l'abbaye de Moissac. Mentionnée dès 961 lors d'une donation de Raymond II de Rouergue, elle fut à nouveau confirmée au monastère par un acte de 1155. L'édifice actuel date essentiellement du milieu du XIIIe siècle : une bulle d'Innocent IV de 1254 incite au financement des travaux, et la reconstruction priorale menée sous la direction de frère Guillaume paraît achevée vers 1260. De plan transitionnel, l'église présente trois nefs, un transept peu saillant et une voûte composée d'ogives et de berceaux transversaux ; des sculptures du XIIIe siècle subsistent autour du transept et dans la travée droite du chœur. Deux chapelles, probablement ajoutées au XIVe siècle, flanquent le chœur ; au XVe siècle on perce le portail nord et le chevet plat est remplacé à la fin du XVe siècle par l'abside à pans coupés qui existe aujourd'hui. Au sud de l'église se trouvaient le prieuré, le cloître et la maison du prieur ; le cloître fut détruit en 1769 et quelques chapiteaux qui en proviennent seraient conservés dans la région. Le prieuré décline et les religieux quittent les lieux en 1625, puis il disparaît définitivement à la fin du XVIIIe siècle. Pendant la Révolution l'église est utilisée comme Temple de la Raison entre 1793 et 1795, avant d'être rendue au culte catholique. Des travaux de confortation ont été menés au XVIIIe siècle, notamment sur la voûte et les piliers du clocher, et le cimetière paroissial est abandonné avant 1836. Le XIXe siècle apporte de nombreuses transformations : pose d'un nouveau carrelage en 1814, renouvellement des vitraux, création d'un baldaquin par Loubens pour le maître-autel et interventions successives sur les chapelles ; en 1839 Pédoya exécute un décor peint sur les voûtes de la nef. Les restaurations importantes de la seconde moitié du XIXe siècle comprennent la reconstruction du clocher et de la première travée de la nef sous la responsabilité des architectes Théodore Olivier et Jean-Jacques Esquié, puis la reprise des travaux par Louis Calmettes à partir de 1868 ; Spinedi réalise en 1876 un pavement en mosaïque dans le sanctuaire et un programme de verrières historiées est mis en place. Les vitraux conservés proviennent notamment des ateliers de Joseph Villiet (1869, 1870, 1875), Louis Victor Gesta et Henri Feur (1882, 1895), ainsi que des ateliers Bordieu et Bornier ; Villiet a probablement réalisé les rosaces du transept. Le décor peint a fait l'objet d'enquêtes et de campagnes successives : des fragments du XIIIe siècle ont été retrouvés, des décors du chœur et des chapelles ont été réalisés ou repris aux XIXe et début du XXe siècle, Loubens et les frères Pedoya figurent parmi les auteurs de ces travaux, puis un blanchiment généralisé intervient au milieu du XXe siècle. L'église conserve un mobilier baroque important provenant de l'abbaye de Belleperche, dont le maître-autel acquis en 1797, des stalles et le buffet d'orgue classé, et abrite les reliques de saint Alpinien ainsi qu'un monument élevé à son souvenir en 1937. L'orgue, attribué au facteur Paul Chazelle, a fait l'objet d'une reconstruction au milieu du XIXe siècle et d'une restauration au XXe siècle. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 31 juillet 2002.

Liens externes