Église Saint-Sauveur de Gars dans les Alpes-Maritimes

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Sauveur de Gars

  • Route de l'Oratoire 
  • 06850 Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Église Saint-Sauveur de Gars
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 12 décembre 1936

Origine et histoire de l'Église Saint-Sauveur

L'église Saint-Sauveur se situe à Gars, dans les Alpes-Maritimes. Des biens du village furent donnés à l'abbaye de Lérins en 1081, qui y pratiqua l'élevage de ses moutons. En 1158, un acte mentionne que les castra de Briançonnet et de Gars furent inféodés aux chevaliers de Briançonnet par l'abbé Bonson. La construction de l'église remonte probablement à la fin du XIIe siècle, réalisée à l'initiative des moines de Lérins qui la rattachèrent au prieuré de Briançonnet, dont subsiste l'église Notre-Dame. L'édifice est mentionné en 1306. En 1383, le comte de Provence donna Gars à Pierre de Terminis. Au début du XVe siècle, Gars fut incendié par les Niçois en représailles contre les Grimaldi de Bueil en révolte contre le comte de Savoie. Au XVe siècle, la seigneurie passa aux Grasse-Bar, puis aux Grasse-Briançon et aux Théas. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 12 décembre 1936. Le cimetière abrite la sépulture de Célestin Freinet. L'église présente une nef rectangulaire de trois travées voûtée en berceau brisé et une abside voûtée en cul-de-four ; la porte sud est en cintre brisé. Elle conserve un bénitier antique, un autel en marbre et une tribune dans la nef. Parmi les œuvres figurent des statues de saint Joseph et de l'Enfant-Jésus du XVIIIe siècle, une Vierge à l'Enfant, Notre-Dame de Miséricorde, une peinture sur toile de la Transfiguration du Christ, ainsi qu'une croix et une sculpture du Christ utilisées pour les processions.

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