Église Saint-Seurin d'Artigues-près-Bordeaux en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Vestiges mérovingiens Eglise romane

Église Saint-Seurin d'Artigues-près-Bordeaux

  • Allée Betailhe
  • 33370 Artigues-près-Bordeaux
Église Saint-Seurin dArtigues-près-Bordeaux
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Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 3 novembre 1925

Origine et histoire de l'Église Saint-Seurin

L'église Saint-Seurin, romane, est située au bourg d'Artigues-près-Bordeaux (Gironde) ; son clocher est gothique. L'origine de l'édifice remonte au XIe siècle, et il est aussi présenté comme une église du XIIe siècle ; une partie de la nef a été refaite au XVIIe siècle. Un chapiteau mérovingien mutilé, réemployé en bénitier à l'entrée, suggère la présence, à cet emplacement, d'un édifice antérieur remontant aux Ve ou VIe siècles. L'abside, légèrement inclinée vers le nord, et les murs de la nef sont construits en moellons de petit appareil. Au milieu du XIIe siècle, deux demi-colonnes circulaires ont été ajoutées à l'abside voûtée en cul-de-four, et des fenêtres à colonnettes ont été percées dans les murs ; une fenêtre comparable s'ouvre dans un contrefort en bel appareil, dans l'axe de l'abside. À l'intérieur du chevet, côté est de la nef, un mur en bel appareil a été élevé ; la travée droite est renforcée par quatre demi-colonnes aux chapiteaux sculptés qui portent deux doubleaux supportant une voûte en berceau brisé. Aux XIIIe ou XIVe siècles, un porche servant de soubassement au clocher a été édifié devant la nef, puis fortifié. L'édifice, en ruine au XVIIIe siècle, a été restauré au XIXe siècle ; le clocher carré et un nouveau porche y ont été construits. Le décor sculpté se concentre essentiellement sur le chevet : la corniche porte des modillons ornés de cercles et d'étoiles, les fenêtres sont munies de chapiteaux et l'intérieur du chevet comporte également des chapiteaux travaillés. Sur les chapiteaux extérieurs figurent des sujets animaliers — un fauve bicorporé, deux oiseaux huppés, deux canards déchiquetant un reptile (reproduit par un fac-similé du XIXe siècle) et deux oiseaux s'abreuvant au même calice — qui font partie du répertoire animalier roman en Gironde. Une longue série de modillons, tous différents et très stylisés, supporte la corniche chanfreinée ; il est probable que le même atelier a réalisé la décoration du chevet de l'église Saint-Saturnin de Camarsac. À l'intérieur, les chapiteaux présentent des scènes profanes et symboliques : le chapiteau nord montre des ripailleurs — un personnage versant une boisson, un joueur de vielle et des danseurs — tandis que le chapiteau sud représente une figure aux bras devenant volutes foliaires et un masque barbu grimaçant évoquant le Malin. Deux chapiteaux encadrent une ouverture proche de l'autel : l'un porte des feuilles entrelacées, l'autre accueille une sirène-poisson rieuse tenant un volatile et un reptile, tandis qu'un gros masque clownesque occupe l'angle supérieur. Les vitraux contemporains (1952-1954), réalisés par l'artiste suisse Yoki (Émile Aebischer) en collaboration avec l'équipe du père Jean Puyo, évoquent notamment la main tendue à Pierre marchant sur l'eau, Zachée caché dans l'arbre, l'Annonciation, la Visitation et la Vierge à l'Enfant. La transformation de l'église en havre de tranquillité revient au curé Jean Puyo, arrivé en 1951, qui, avec le père Maurice Moullet, a réuni une équipe d'artisans et de bénévoles locaux pour restaurer et entretenir l'édifice. Le mobilier est sobre : un bénitier taillé dans un chapiteau mérovingien, un autel de pierre construit par l'équipe de Jean Puyo, une statuette de la Vierge à l'Enfant et, sous le porche, un sarcophage roman. L'église et son cimetière se trouvent allée Betailhe, au cœur du bourg. L'ensemble de l'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 3 novembre 1925.

Liens externes