Église Saint-Sixte de Lamothe-Fénelon dans le Lot

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique Clocher-mur

Église Saint-Sixte de Lamothe-Fénelon

  • D141
  • 46350 Lamothe-Fénelon
Église Saint-Sixte de Lamothe-Fénelon
Église Saint-Sixte de Lamothe-Fénelon
Église Saint-Sixte de Lamothe-Fénelon
Église Saint-Sixte de Lamothe-Fénelon
Crédit photo : Michel Chanaud - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1900
2000
XIIe siècle
Construction de l'abside
XIVe siècle
Reconstruction de la façade
1497
Reconstruction de la chapelle nord
Fin XVe siècle
Voûtement de la nef
1913
Classement Monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 3 mai 1913

Personnages clés

Jean de Salignac Seigneur local ayant financé la reconstruction de la chapelle nord et souhaitant y être inhumé.
Géraud de Massaut Moine de Souillac et prieur de l'église au XIIIe siècle.

Origine et histoire de l'Église Saint-Sixte

L'église Saint-Sixte, située à Lamothe-Fénelon (Lot), présente un plan irrégulier traduisant plusieurs campagnes de construction. L'abside est d'origine romane : son plan, formé d'un hémicycle outrepassé prolongé par une travée droite, a parfois suggéré une datation haute, mais la qualité de l'appareil en pierres de taille posées sans joint permet de la situer au plus tôt dans la seconde moitié du XIIe siècle. Le reste de l'édifice paraît principalement dater des XVe et du début du XVIe siècle. La façade occidentale aurait été reconstruite au XIVe siècle, tandis que la nef a été élargie vers l'ouest et que deux chapelles sud ont été ajoutées à la même période. La chapelle nord a été reconstruite dans les années 1490, probablement pour Jean de Salignac, qui demanda en 1497 à être inhumé dans la chapelle Notre‑Dame‑de‑Pitié. Des fouilles conduites en 2011 dans cette chapelle ont révélé des maçonneries antérieures correspondant vraisemblablement à une chapelle primitive qui formait, au XIVe siècle, un transept saillant avec la chapelle sud. La voûte de la nef a été réalisée dans les dernières décennies du XVe siècle ou au début du XVIe siècle ; c'est aussi à ce moment que la porte ouest de la chapelle sud fut condamnée au profit d'une nouvelle ouverture dans l'élévation sud. L'édifice dépendait d'un prieuré non conventuel de l'abbaye de Souillac au moins depuis le XIIIe siècle : Géraud de Massaut, moine de Souillac, en est le prieur en 1253. La façade est dotée de mâchicoulis et surmontée d'un campanile percé de cinq arcades superposées qui ajourent le pignon ; un escalier logé dans une tourelle polygonale donne accès au rang de mâchicoulis et au bas du pignon. Clefs et retombées d'arcs portent des sculptures et divers restes de peintures murales subsistent dans l'église. Des peintures monumentales du cul-de-four ont été mises au jour en 1976 puis restaurées en 1979, tandis que d'autres peintures des murs de l'abside, découvertes à une date non précisée, représentent l'Annonciation et le Christ en majesté entouré des symboles des évangélistes. Le caractère fruste de ce décor laisse supposer qu'il a été réalisé avant le voûtement de la nef. Des réparations sont signalées en 1863, et l'église a fait l'objet de campagnes de restauration successives après son classement au titre des Monuments historiques le 3 mai 1913.

Liens externes