Construction Cité Bruno 1905-1908 (≈ 1907)
Édification de la cité-jardin pour loger les immigrés polonais.
1924
Service religieux organisé
Service religieux organisé 1924 (≈ 1924)
La Compagnie des mines de Dourges organise un service de voiture pour l'aumônier.
1927
Bénédiction de l'église
Bénédiction de l'église 1927 (≈ 1927)
L'église Saint-Stanislas est bénite après sa construction.
25 novembre 2009
Inscription monuments historiques
Inscription monuments historiques 25 novembre 2009 (≈ 2009)
L'église et le presbytère sont inscrits aux monuments historiques.
30 juin 2012
Classement UNESCO
Classement UNESCO 30 juin 2012 (≈ 2012)
Intégration au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'église en totalité (cad. AK 240) et les façades et toitures de son presbytère, situé cité Bruno sans n° (cad. AK 241) : inscription par arrêté du 25 novembre 2009
Personnages clés
Ebenezer Howard
Inspirateur de la cité-jardin avec ses écrits
Paul Abadie
Architecte ayant inspiré les clochers de l'église
Origine et histoire de l'Église Saint-Stanislas
La Cité Bruno, construite de 1905 à 1908 pour loger de nombreux immigrés polonais, est considérée comme la première cité-jardin de la région, inspirée par les écrits d’Ebenezer Howard. Des prêtres polonais, envoyés par la Mission polonaise de Paris, assuraient le culte, et, à partir de 1924, la Compagnie des mines de Dourges organisa un service de voiture pour permettre à l’aumônier de desservir plusieurs cités à forte population polonaise. La compagnie fit ensuite construire l’église Saint-Stanislas et son presbytère ; l’église fut bénite en 1927. L’architecte, resté inconnu, adopta une version particulière du style romano-byzantin qui évoque les pylônes des temples égyptiens. Le lanternon, coiffé d’une maçonnerie en forme de bulbe étiré, reprend de manière simplifiée les clochers dessinés par Paul Abadie. L’église dans son ensemble, ainsi que les façades et toitures du presbytère, ont été inscrites aux monuments historiques le 25 novembre 2009. Elles font également partie, avec la cité-jardin Foch, les cités-jardins Bruno ancienne et nouvelle, l’école, la salle des fêtes et les terrils nos 87 et 92, du bien du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco le 30 juin 2012.