Église Saint-Sulpice de Bouleternère

Photo de Église Saint-Sulpice de Bouleternère

Crédit photo : ArnoLagrange - Sous licence Creative Commons

Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1300

1400

…

1700

1800

1900

2000

4e quart XIIe siècle

Construction initiale

XIIIe siècle

Ajout de la porte sud

XVIIe siècle

Construction nouvelle église

1891

Incendie de l'église

1994

Classement monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Eglise composée de deux constructions distinctes correspondant à l'ancienne église (cad. A 110) et à la nouvelle (cad. A 109) : classement par arrêté du 17 mars 1994

Personnages clés


Noël Bailbé	Auteur de travaux documentaires sur l'église.
Géraldine Mallet	Auteur de travaux documentaires sur l'église.
Jean-Bernard Mathon	Dirigea un corpus documentaire incluant des références à l'église.
Guillaume Dalmau	Contribua au corpus documentaire dirigé par Jean-Bernard Mathon.
Catherine Rogé-Bonneau	Contribua au corpus documentaire dirigé par Jean-Bernard Mathon.

Origine et histoire de l'Église Saint-Sulpice

L'église Saint-Sulpice de Bouleternère, située au cœur de l'ancien village à son point culminant, se compose de deux constructions distinctes aux axes perpendiculaires. L'église actuelle, édifice du XVIIe siècle de style "gothicisant", comporte trois travées bordées de chapelles aménagées entre les contreforts intérieurs, et l'ensemble est voûté d'ogives dont les clefs sont presque pendantes. La façade s'ouvre sur un portail en marbre rouge, au fronton incurvé et brisé, surmonté d'une statue du saint. Le bâtiment perpendiculaire est l'ancien presbytère qui abrite l'ancienne église, régulièrement orientée et coiffée d'un clocher surhaussé et fortifié. Le clocher a vraisemblablement réutilisé d'anciens éléments de fortification. Cet édifice comprend une nef principale voûtée en berceau brisé, séparée d'un bas-côté méridional plus étroit par deux grandes arcades. La voûte a été percée pour aménager un accès aux étages du clocher et permettre le passage des poids de l'horloge. La tribune aux solives taillées subsiste encore en grande partie. La façade sud du presbytère conserve une porte en arc brisé en marbre, avec vantaux et pentures, qui pourrait dater du XIIIe ou XIVe siècle. L'église romane a été transformée en presbytère lors de la construction de la nouvelle église au XVIIe siècle. L'ensemble a été frappé par la foudre et incendié le 1er juin 1891. L'ensemble est classé au titre des monuments historiques depuis le 17 mars 1994. Parmi les références et ressources documentaires figurent des travaux de Noël Bailbé et Géraldine Mallet, le corpus dirigé par Jean-Bernard Mathon (avec Guillaume Dalmau et Catherine Rogé-Bonneau), ainsi que des notices et bases en ligne telles que Mérimée, l'Observatoire du patrimoine religieux et Clochers de France, la notice PA00104192 de la plateforme ouverte du patrimoine étant notamment mentionnée.