Église Saint-Sulpice de Challignac en Charente

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Sulpice de Challignac

  • Le Bourg
  • 16300 Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Église Saint-Sulpice de Challignac
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XIIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Eglise : inscription par arrêté du 29 novembre 1948

Origine et histoire de l'Église Saint-Sulpice

L'église Saint-Sulpice de Challignac (Charente), située au centre du bourg, est l'église paroissiale dédiée à saint Sulpice. D'origine romane, elle remonte au XIIe siècle et dépendait au milieu du siècle du prieuré Notre-Dame de Barbezieux. Sans doute endommagée pendant la guerre de Cent Ans, elle a fait l'objet de réparations importantes par la suite. L'édifice, de plan rectangulaire, présente une nef unique de trois travées couverte de voûtes à nervures reposant sur des colonnes circulaires adossées à des pilastres ; ces voûtements ont été refaits aux XVe ou XVIe siècles. Au carré du transept se remarquent des arcs brisés à deux rouleaux et une coupole sur pendentifs ; le transept est surmonté d'un clocher carré coiffé d'un toit pyramidal, avec un étage d'arcatures sur pilastres et un étage sans ornement. L'abside en hémicycle est voûtée en cul-de-four, décorée de cinq arcatures sur colonnes circulaires et éclairée par quatre baies aux colonnettes rondes ; les chapiteaux y sont sculptés de personnages et d'animaux. La façade occidentale, remaniée à l'époque gothique et épaulée de contreforts obliques, s'ouvre par un portail en arc brisé du XIIIe siècle et est précédée d'un auvent percé d'un oculus en marguerite. Les murs nord et sud conservent des vestiges d'arcatures et une litre funéraire. Au XVIe siècle, l'église a intégré des ouvrages défensifs : un refuge aménagé sur la voûte et des meurtrières dans un contrefort latéral sud, entre la première et la seconde travée, contenant l'escalier menant au clocher et au refuge. La coupole, les voûtes et le cul-de-four ont fait l'objet de restaurations au XIXe siècle, avec des interventions en 1825, 1853, 1897 et 1898 sous la direction de l'architecte Jean Bonnenfant. L'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis 1948 et sa cloche, datée de 1646, est classée au titre des objets depuis 1944.

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