Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Faleyrens en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise romane Eglise néo-gothique

Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Faleyrens

  • 24-28 Avenue du Général de Gaulle
  • 33330 Saint-Sulpice-de-Faleyrens
Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Faleyrens
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Crédit photo : William Ellison - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, 1ère moitié XIXe siècle.

Patrimoine classé

L'église en totalité (cad. AB 44) : inscription par arrêté du 19 août 2008

Origine et histoire de l'Église Saint-Sulpice

L'église Saint-Sulpice, édifice catholique situé à Saint-Sulpice-de-Faleyrens en Gironde, a été construite à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle sur l'emplacement d'un bâtiment mérovingien. Elle fut donnée en 1110 par Arnaud Guiraud au monastère de Saint-Émilion. Le plan comprend une nef voûtée en anse de panier, flanquée de bas-côtés ajoutés ultérieurement, et se termine par une abside semi-circulaire voûtée en berceau. L'abside s'appuie sur une corniche à damier ponctuée de modillons figurés ; sept arcatures en plein cintre, appliquées, retombent sur des colonnes aux chapiteaux ornés de stries et de tiges entrelacées. L'édifice a été profondément remanié au XIXe siècle et restauré au XXe siècle ; des éléments romans subsistent principalement : l'arc triomphal, quatre chapiteaux du sanctuaire et certains modillons de la corniche. En 1845, un grand portail fut percé dans l'abside romane pour transformer le sanctuaire en porche d'entrée, laissant des traces encore visibles sur le chevet et entraînant la destruction de la fenêtre axiale au profit de deux fenêtres latérales déjà agrandies au XVIIIe siècle. Des sacristies furent alors ajoutées au nord et au sud de l'abside, la nef fut prolongée vers l'ouest et deux ailes latérales furent construites ; l'autel majeur fut installé dans ce prolongement. Sous l'impulsion du cardinal Donnet, l'organisation a été ensuite rapprochée d'une disposition plus traditionnelle avec le sanctuaire à l'est ; un autel a été replacé dans l'axe de l'arc triomphal, sans restitution de la fenêtre axiale. Une entrée sud a été aménagée par la création d'un porche sous le clocher, qui porte désormais une flèche en pierre, et une porte a été ouverte à l'ouest. Lors de la campagne de restauration de 1989 à 1993, les sacristies du XIXe siècle accolées à l'abside furent démolies et les fenêtres de l'abside furent remises en état, permettant d'admirer à nouveau le chevet roman. À l'intérieur, la nef est divisée en trois travées séparées par des pilastres cannelés ; ceux-ci sont surmontés de chapiteaux d'inspiration ionique portant une tête d'ange ailée, attribution décorative du premier tiers du XIXe siècle. Le chapiteau sud de l'arc triomphal représente un couple de lions affrontés, reliés par un collier à double boucle dont les corps s'étirent sur les faces latérales et dont les queues se transforment en entrelacs terminant dans les bouches des lions ; la corbeille du chapiteau nord présente une frise d'entrelacs et des palmettes. Dans le sanctuaire, un seul chapiteau est historié (ouest de la baie nord) ; les autres reçoivent des décors de feuilles ou d'entrelacs et les deux chapiteaux de la baie axiale datent de la restauration de 1990. Une corbeille montre trois masques humains reliés par un serpent qui traverse l'oreille d'un homme et sort par la bouche des deux autres, motif interprété comme une mise en garde moralisante contre le péché originel et la propagation de paroles nuisibles dans l'iconographie romane. La pierre de consécration, située dans la deuxième arcade du côté gauche du sanctuaire, porte une dédicace aux deux saints Sulpice — Sulpice-Sévère et Sulpice le Pieux, évêques de Bourges — et date du début du XIIe siècle ; elle a été classée comme objet par les Monuments historiques le 5 novembre 1912. Le chevet roman, dégagé après la démolition des sacristies du XIXe siècle, ne comporte pas de chapiteaux sculptés autour de l'abside ; seuls la corniche en damier et des modillons sont sculptés, tandis que des pierres de remplacement, probablement du XIXe siècle, se reconnaissent à l'absence de sculpture. Les modillons présentent des sujets variés — bêtes maléfiques, têtes humaines, entrelacs, un homme qui tombe et des musiciens (joueur de psaltérion et joueur de dolio) — sans former une série cohérente à visée didactique. Sur la façade du bas-côté sud subsistent les vestiges d'un cadran canonial gravé parmi d'autres graffitis, réemploi probable de pierres anciennes lors de la construction du bas-côté en 1845 ; devant l'entrée ouest se dresse une croix de mission datée de 1867, et au sud de l'église se trouve la croix de cimetière traditionnelle. Le mobilier comprend notamment un bénitier, une chaire à prêcher, un confessionnal, une statue de saint Sulpice et un monument aux morts. Le mécanisme de l'ancienne horloge, d'origine début XIXe siècle, fut démonté puis entièrement restauré en 2012 à l'initiative de l'A.R.E.S.S. par l'horloger Claude Monnin ; depuis 2013 cet ensemble de 250 kg est exposé dans l'église. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 19 août 2008.

Liens externes