Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Favières dans l'Essonne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise gothique

Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Favières

  • 16 Place de l'Église
  • 91910 Saint-Sulpice-de-Favières
Église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice-de-Favières
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Crédit photo : Thbz - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Eglise Saint-Sulpice : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Église Saint-Sulpice

L’église paroissiale Saint-Sulpice, dédiée à saint Sulpice le Pieux, se trouve au centre du bourg de Saint-Sulpice-de-Favières dans l’Essonne, sur le versant sud de la vallée de l’Orge. Sa taille et son apparente richesse contrastent avec la modestie historique du village, contraste expliqué par son rôle de lieu de pèlerinage majeur relevant autrefois du diocèse de Paris et par l’appui royal dont bénéficiait le pèlerinage. L’édifice actuel, de style gothique rayonnant, relève d’un chantier important conduit par un architecte familier des grands chantiers royaux de l’époque. La construction principale remonte à la fin du XIIIe siècle, mais les travaux furent interrompus avant leur achèvement et la façade occidentale, datée du XIVe siècle, appartient à une campagne ultérieure. La chapelle dite des Miracles, située au nord du chœur et qui correspond au chœur de l’église antérieure, est la partie la plus ancienne et remonte au dernier quart du XIIe siècle. Le plan est simple : trois vaisseaux sans transept, une nef de quatre travées, un chœur de deux travées et une abside à cinq pans ; la chapelle des Miracles s’aligne sur le collatéral nord du chœur et la sacristie lui fait pendant. Nef et chœur ont la même largeur de 9,52 m ; les collatéraux conservent leur gabarit sur toute leur longueur. L’élévation associe grandes arcades, un étage intermédiaire et des fenêtres hautes qui existent seulement dans le chœur et l’abside ; la nef, restée inachevée, est couverte d’un berceau plâtré tandis que le reste de l’édifice est voûté d’ogives. Les collatéraux gagnent plus de 11 m de hauteur sous voûte et le chœur atteint une élévation remarquable de 22,80 m, accentuée par la minceur des supports et la qualité des chapiteaux. L’abside, particulièrement ajourée, s’organise sur trois niveaux de fenêtres et donne à l’ensemble l’aspect d’une « cage de verre », avec claire-voie et coursières maximisant la surface vitrée. Les élévations et certains remplages évoquent des modèles de la Sainte-Chapelle et d’autres chantiers rayonnants d’Île-de-France, ce qui justifie les liens supposés avec la cour royale. Les spécialistes divergent sur l’histoire des parties hautes de la nef : certaines traditions orales signalent un incendie aux époques troublées, tandis que des analyses penchent pour une inachèvement lié aux difficultés financières et aux crises qui suivirent la fin du XIIIe siècle. L’édifice a subi des dommages et des restaurations à diverses époques : le presbytère incendié pendant la Fronde entraîna des réparations au XVIIe siècle financées en grande partie par l’abbé François Bouvier et la famille de Lamoignon, des campagnes de restauration importantes ont eu lieu au XIXe siècle après son classement sur la liste des monuments historiques en 1840, le chœur ayant été restauré à partir de 1874 par l’architecte Juste Lisch, puis la nef et les collatéraux pris en charge par le service des Monuments historiques, et des travaux de remise en valeur intervenus à la fin des années 1930. La Révolution porta atteinte au trésor et aux sculptures : reliquaire fondu, statues mutilées et tympan martelé figurent parmi les pertes documentées ; des reliques sauvées furent rendues à la paroisse en 1817. L’église conserve un mobilier riche et protégé : stalles tardives, vitraux anciens du chevet et de l’abside, statues médiévales et modernes, un ensemble d’objets liturgiques et plusieurs dalles funéraires, dont certaines figurées ; vingt et un éléments de mobilier ou ensembles y sont classés au titre des objets. La chapelle des Miracles, dont les fouilles ont montré qu’elle correspondait au chœur de l’église antérieure, présente des voûtes et chapiteaux du gothique primitif et comporte des aménagements liés à la conservation des reliques et à l’accueil des pèlerins. Aujourd’hui l’église demeure un lieu de culte actif, rattachée au diocèse d’Évry‑Corbeil‑Essonnes, avec des messes régulières et une vie paroissiale qui regroupe plusieurs communes alentours. Son état et son classement historique en font encore la fierté du village et un témoignage important de l’architecture gothique rayonnante en Île‑de‑France.

Liens externes