Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de l'église et du portail roman.
XVIIe siècle
Rebâtie de l'église
Rebâtie de l'église XVIIe siècle (≈ 1750)
Reconstruction majeure de l'édifice et ajout d'éléments de mobilier.
22 juillet 1925
Inscription du portail
Inscription du portail 22 juillet 1925 (≈ 1925)
Le portail roman est inscrit au titre des monuments historiques.
10 mai 2006
Classement du reliquaire
Classement du reliquaire 10 mai 2006 (≈ 2006)
Le bras-reliquaire de saint Sulpice est classé monument historique.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le portail : inscription par arrêté du 22 juillet 1925
Personnages clés
Jules Guichard
Peintre du tableau représentant la Vierge et l'Enfant Jésus en 1844.
Jean-Prosper Florence
Artisan verrier ayant réalisé les vitraux de la fin du XIXe et début du XXe siècle.
Origine et histoire de l'Église Saint-Sulpice
L'église Saint‑Sulpice, petite église de Saint‑Sulpice‑le‑Guérétois (Creuse, Nouvelle‑Aquitaine), a été construite au XIIe siècle puis rebâtie au XVIIe siècle ; seul subsiste du bâtiment primitif son portail. Ce portail, de type régional polylobé, présente des claveaux ornés de boules, un exemple rare qui a valu son inscription au titre des monuments historiques le 22 juillet 1925. L'édifice se trouve au cœur du bourg, à l'angle des routes RD 47 et RD 63, en vis‑à‑vis de la mairie, dans le quart nord‑ouest du département. On y remarque un clocher recouvert de bardeaux, une nef et une chapelle sud. L'église abrite plusieurs objets protégés au titre des monuments historiques : un bras‑reliquaire en cuivre dit « de saint Sulpice », daté du XIIIe siècle et classé le 10 mai 2006, déposé au musée d'Art et d'Archéologie de Guéret ; et, inscrits le 15 juin 1978, des éléments du mobilier du XVIIe siècle tels que deux gradins d'autel du maître‑autel, un tabernacle à ailes, des dais d'exposition et onze statuettes, ainsi qu'un antependium en cuir daté de la fin du XVIIe‑début XVIIIe siècle. Sont également protégées trois statues en bois — la Vierge à l'Enfant (XVIIe siècle), saint Jean‑Baptiste (XVIIIe siècle) et un saint évêque (XVIIIe siècle) — et un tableau avec son cadre peint en 1844 par Jules Guichard représentant la Vierge et l'Enfant Jésus, copie d'une œuvre de Carlo Maratta. Les vitraux, réalisés par l'atelier tourangeau de Jean‑Prosper Florence, datent de la fin du XIXe‑début du XXe siècle ; l'un d'eux porte un blason. Parmi les éléments intérieurs signalés figurent encore le tabernacle du maître‑autel et l'antependium en cuir, dont les parties supérieure et inférieure ont été inversées.