Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Eglise Eglise romane

Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant

  • Le Bourg
  • 17610 Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
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Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Moyen Age

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 24 octobre 1914

Origine et histoire de l'Église Saint-Sylvain

L'église Saint-Sylvain, située à Saint-Sauvant en Saintonge (Charente-Maritime, Nouvelle-Aquitaine), est campée au sommet d'un promontoire dominant le village et la vallée du Coran. De plan en croix latine, l'édifice présente une nef unique, divisée en cinq travées, qui aboutit à une abside demi-circulaire. L'une des travées est couverte par une coupole sur pendentifs qui sert d'assise au clocher, lequel n'est pas placé à la croisée du transept mais repose sur une travée du chœur. Le clocher, à trois étages carrés, offre sur chaque face une galerie à trois arcatures séparées par un petit contrefort cylindrique ; le premier étage paraît appartenir à la même époque que l'église, le second est ajouré de deux fenêtres en plein cintre par face et le troisième présente des glacis suggérant l'intention d'y monter une flèche octogonale. L'accès au clocher s'effectue par un escalier à vis dont le départ est situé à l'extérieur, sur la façade sud. Le portail comporte trois archivoltes reposant sur des colonnes aux chapiteaux grossièrement sculptés. De part et d'autre du portail et de la première travée, de puissants contreforts s'élèvent jusqu'au niveau du comble ; leur facture et leur position évoquent une fonction défensive. Aux abords de la troisième travée s'ouvrent des chapelles latérales dotées chacune d'une absidiole de plan carré. La façade extérieure du chevet est rythmée en cinq travées séparées par des contreforts formés d'un faisceau de colonnes ; dans l'axe, une fenêtre à deux rangs d'archivoltes, ornée d'un couvre-joint sculpté, est surmontée d'un rang d'arcatures dont les sommiers reposent sur des consoles sculptées. Le chevet illustre le roman saintongeais par ses arcatures d'inspiration lombarde, ses pointes de diamant et la variété des modillons, avec des représentations animalières, des figures fantastiques et des masques humains. Datée essentiellement du XIIe siècle, l'église conserve toutefois peu de traces de fortification : seule la tour d'escalier, une partie de la nef et le clocher semblent avoir été renforcés, probablement durant la guerre de Cent Ans. À l'intérieur, la nef s'élève en pente douce vers le chœur et est flanquée de croisillons ; la décoration se veut sobre, les arcs doubleaux reposant sur des colonnes dont les chapiteaux portent des motifs végétaux, notamment des feuilles d'acanthe. L'ensemble se termine par une abside voûtée en cul-de-four qui abrite un imposant retable baroque à baldaquin en bois et stuc, daté du XVIIe siècle. À l'extérieur, la découverte de plusieurs sarcophages d'époque carolingienne marque l'emplacement de l'ancien cimetière paroissial. L'église est classée monument historique depuis 1914.

Liens externes