Origine et histoire de l'Église Saint-Symphorien
L'église Saint-Symphorien est un édifice gothique sans transept, à trois nefs se terminant par des absides polygonales. La nef centrale compte sept travées voûtées en croisées d'ogives ; la communication avec les bas-côtés se fait par de grandes arcades en arc brisé, appuyées sur de gros piliers polygonaux. Le bas-côté sud comporte également sept travées voûtées ; le bas-côté nord en comprend moins en raison de l'implantation de la tour du clocher. L'abside et les absidioles sont voûtées sur de fines liernes et se divisent en sept pans. Une seconde flèche, en charpente octogonale, s'élève au-dessus de la deuxième travée, et une petite tour polygonale, à la même hauteur, saillit du mur gouttereau nord. Une autre tourelle, percée de meurtrières, occupe le coin sud‑ouest. La porte latérale nord est ornée d'un gâble gothique. L'édifice actuel, œuvre antérieure au XVe siècle, conserve une corniche à modillons qui témoigne de traits d'un bâtiment plus ancien, restauré après la guerre de Cent Ans puis après les guerres de Religion. La puissante tour du clocher, construite en 1494, avait servi à la défense : elle comportait un tambour supportant une flèche de pierre cantonnée de quatre clochetons. Cette flèche fut détruite en 1568, rétablie en charpente de bois en 1572, incendiée par la foudre en 1738 ; les quatre clochetons furent supprimés en 1841.